Game Plan for the Long Run

Preparing for life after sport is not often at the forefront of athletes’ minds. The pressing demands of training and competition consume the majority of their energy and focus, which leaves little room for professional development outside of sport. However, there is a concerted effort at the CSI Calgary to offer athletes a variety of workshops and seminars through Game Plan with the aim of fostering skill development in areas that will help them thrive once they retire from sport.

Part of Amy Van Buskirk’s job as Athlete Services Coordinator at the CSI Calgary is to educate athletes about the programs available to them and encourage them to sign up. “Although the athletes don’t always have these programs on their radar and sometimes need a little push to sign up they are always so glad they do and are super thankful” she says. Courses offered include Financial Planning, Networking, Public Speaking, LinkedIn, Media Training and Branding & Marketing.

One recently retired athlete needs no push at all – Rudy Swiegers, Pairs Figure Skater and 2014 Olympian, signs up for every course he can. “Right now with any opportunity that comes up I just say ‘Why not?’ It’s good to grow as an athlete and as a person” he says. One of the key benefits that Swiegers has noted is that he can apply the skills he’s learning right away. “The public speaking course gave me skills that I can use in a job interview, where I can come up with ideas quickly and communicate them” he says, which is something he hopes to do in the near future.

For luge athlete Arianne Jones, who is working towards the 2018 Olympics, the courses aren’t only for life after sport. “It’s helpful for the future but it’s also really helpful now” she says. “With these workshops and events I can make connections now that lead to sponsorships during my athletic career as well as potential jobs when I am done.” She also has no concern that preparing for the future will detract from her luge career. “I think it’s a good thing to think about the future and it doesn’t take away from the competitive drive. Working towards the future and being competitive now can exist in synchronicity.”

What the athletes learn can be contagious. According to Van Buskirk, there is a peer-to-peer influence that helps the program grow and reach more athletes. “The athletes see other athletes go to the workshops and share what they’ve learned and that sparks others to get involved. It is absolutely worth their while” she says. Ultimately the goal is to help the athletes develop skills they can use in new careers after sport.

Jones acknowledges that the transition from sport to life will be challenging no matter how many workshops she takes or how well prepared she is. “No athlete quits and says, ‘I came out and things were great!’ That’s nobody’s story!” she laughs. Indeed, that transition can be difficult for many, if not most, athletes. But according to Jones, there is still a lot of value in working on professional development for the future when you’re still an athlete. “It makes you feel like you are doing the right thing now so that when you get there you have some skills and training behind you” she says.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
06/07/16

 

Plan de match à long terme

Se préparer à la vie après la retraite sportive est rarement la priorité des athlètes. La majorité de leur énergie et de leur concentration est consacrée aux exigences pressantes liées à l’entraînement et à la compétition, ce qui ne laisse que peu de place au perfectionnement professionnel en dehors du sport. Toutefois, un effort concerté est déployé à l’ICS Calgary pour offrir aux athlètes une variété d’ateliers et de séminaires par l’intermédiaire de Plan de match; l’objectif consiste à stimuler le perfectionnement des compétences dans des domaines qui les aideront à réussir après leur retraite sportive.

Dans le cadre de son poste de responsable des services aux athlètes à l’ICS Calgary, Amy Van Buskirk est appelée à informer les athlètes des programmes qui leur sont offerts et à les encourager à s’y inscrire. Selon elle, « bien que les athlètes ne connaissent pas toujours ces programmes et qu’ils aient parfois besoin d’un petit coup de pouce pour s’inscrire, ils sont toujours ravis de le faire et sont extrêmement reconnaissants ». Les cours offerts comprennent la planification financière, le réseautage, l’art oratoire, LinkedIn, la formation sur les médias ainsi que la stratégie de marque et le marketing.

Il y a un athlète récemment à la retraite qui n’a besoin d’aucun coup de pouce : Rudy Swiegers, patineur artistique en couple et athlète olympique des Jeux de 2014, s’inscrit à tous les cours qu’il peut suivre. « En ce moment, je suis ouvert à toute possibilité; il est bon d’évoluer en tant qu’athlète et en tant que personne », dit-il. Un des principaux avantages que M. Swiegers a remarqué est qu’il peut immédiatement appliquer les compétences qu’il apprend. « Le cours sur l’art oratoire m’a appris des compétences que je peux utiliser lors d’un entretien d’embauche; je peux ainsi trouver rapidement des idées et les communiquer », dit-il. C’est quelque chose qu’il espère faire dans un avenir proche.

Pour la lugeuse Arianne Jones, qui s’entraîne pour les Jeux olympiques de 2018, les cours ne sont pas réservés à la vie après la retraite sportive. « Ils sont utiles pour le futur, mais aussi vraiment utiles maintenant, dit-elle. Avec ces ateliers et événements, je peux tisser des liens qui déboucheront sur des commandites pendant ma carrière sportive ainsi que sur des emplois potentiels quand je prendrai ma retraite. » Selon elle, se préparer au futur ne risque pas de détourner son attention de sa carrière en luge. « Je crois que penser au futur est une bonne chose et que cela ne nuit pas à la compétitivité. Il est possible de préparer l’avenir et d’être compétitif de manière synchrone. »

Ce que les athlètes apprennent peut se transmettre. Selon Mme Van Buskirk, il existe une influence entre pairs qui aide à faire évoluer le programme et à toucher plus d’athlètes. « Les athlètes voient d’autres athlètes aller aux ateliers et partager ce qu’ils ont appris; cela donne envie aux autres de participer. Cela en vaut vraiment la peine », dit-elle. En fin de compte, l’objectif consiste à aider les athlètes à développer des compétences qu’ils peuvent utiliser dans le cadre de leurs nouvelles carrières après leur retraite sportive.

Mme Jones reconnaît que la transition après sa carrière sportive représentera un défi, quel que soit le nombre d’ateliers auxquels elle participe ou son niveau de préparation. « Aucun athlète n’arrête le sport et dit que tout s’est bien passé! Cela n’arrive jamais », rit-elle. En effet, cette transition peut être difficile pour un grand nombre d’athlètes, si ce n’est la plupart d’entre eux. Mais selon Mme Jones, il est quand même important de travailler sur son perfectionnement professionnel pour l’avenir quand on est encore un athlète. « Cela vous donne l’impression de faire ce qu’il faut maintenant et quand vous prendrez votre retraite, vous aurez quelques compétences et formations sur lesquelles vous appuyer », dit-elle.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
06/07/16


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