Lowell Taylor relève de nouveaux défis

La préparation de Lowell Taylor pour l’événement Paralympiens recherchés de 2015 à Calgary n’a vraiment pas été idéale. Il venait de passer une semaine à Disneyland avec sa famille et s’était réveillé à 4 h afin de faire le voyage vers la maison, puis d’aller directement à l’événement, où il est arrivé en retard et fatigué.

Mais la participation de Lowell était grandement attendue et, tout au long des tests, il pouvait voir les yeux ronds des gens autour de lui, alors que ses résultats ne faisaient que s’améliorer. Le paracycliste a facilement atteint les normes de performance et s’est éventuellement qualifié pour le programme de paracyclisme Prochaine génération, ce qui lui a ouvert les yeux sur la possibilité de participer aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2020.

Le retard et la fatigue n’étaient que de minuscules obstacles par rapport à ceux que Lowell a surmontés au cours de ses 36 ans. Il est né avec la rétinite pigmentaire, un trouble de la vision héréditaire causant une perte graduelle de la vision (il est maintenant aveugle au sens de la loi), et, à l’âge de trois ans, il s’est fait renverser par une voiture, ce qui lui a causé des problèmes intestinaux à long terme.

« J’étais l’enfant gros, aveugle, solitaire et puant », blague Taylor. C’est drôle à dire, mais à un jeune âge, la vérité blesse. Il était intimidé et malheureux. À ce moment là, ses handicaps l’empêchaient de faire du sport et il se sentait perdu tout au long de sa jeunesse et au début de sa vie d’adulte.

Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il a eu ce qu’il dit être une crise du quart de vie. « On m’a retiré mon permis, ma petite amie et moi nous sommes séparés et mes plans de carrière étaient un vrai gâchis », se souvient-il. Quand il est retourné vivre chez ses parents, il a touché le fond.

Heureusement pour Lowell, le seul endroit où il pouvait aller après avoir touché le fond, c’était vers le haut, et, à l’automne 2004, il s’est fait une promesse simple : il n’écouterait la télévision que s’il était assis sur un vélo. Il a écouté beaucoup de télévision et cet objectif simple a tout changé.

Au printemps suivant, il a commencé à courir et à participer à des triathlons pour personnes non handicapées et il a connu quelques succès précoces. Puis, il a retrouvé sa petite amie, Julie, et ils se sont mariés en 2007. Il est également retourné aux études afin de devenir psychologue et lui et Julie ont fondé une famille. Même s’il lui a fallu un peu de temps pour reprendre sa vie en main, il en est ressorti avec une attitude positive dynamique qui alimente tout ce qu’il fait.

Avec une nouvelle carrière et une jeune famille, le temps que Lowell pouvait consacrer au vélo a diminué. Mais une fois qu’il a remis sa vie sur pied, il a ressenti le besoin de retourner sur son vélo.

Sa vision s’était détériorée au point où il avait besoin d’un pilote. C’est à ce moment qu’il a découvert le sport paralympique et, à partir de ce moment, il n’y avait plus de limite. « Le sport a conquis mon cœur », dit-il. « Il m’a donné une direction. »

Après une série d’événements, des résultats impressionnants et prometteurs ainsi que du réseautage avec des entraîneurs dans le système du sport paralympique, cette direction l’a mené à l’événement Paralympiens recherchés, un événement d’identification des athlètes conçus pour tester la capacité à exceller des participants dans divers sports paralympiques et à possiblement gagner des médailles dans les prochains Jeux paralympiques.

Lors de l’événement d’une journée, chaque participant est soumis à une série de tests anthropométriques, physiologiques et facultatifs propres au sport par les entraîneurs de l’équipe nationale et d’autres experts en science du sport et en médecine du sport. L’événement est ouvert à tous les athlètes de 14 ans et plus ayant un handicap physique ou visuel.

L’objectif global de ce processus de recherche est de faciliter le dépistage et le transfert de l’athlète. Le transfert aide à trouver les athlètes d’un sport qui pourrait exceller dans d’autres sports et le dépistage sert à augmenter le nombre d’athlètes dans le système à tous les niveaux de performance.

Après que Lowell a ébloui la foule en 2015, il a finalement pris un congé sans solde de son emploi, ouvert son cabinet privé, s’est lancé en affaires avec sa femme, Julie, et s’est entraîné à temps plein pour le cyclisme et a même fait un saut à l’émission « The Amazing Race » avec Julie. C’est une vie occupée pour un jeune père et un mari, mais Lowell dit qu’il ne voudrait pas qu’il en soit autrement.

Il dit beaucoup de bien du processus Paralympiens recherchés et il reconnaît que l’événement lui a offert une occasion dont il ignorait l’existence il y a peu de temps.

« Je suis vraiment content d’être allé [à Paralympiens recherchés]. Cela m’a ouvert des portes », dit-il. Et il reconnaît que son handicap, même s’il représente un défi incroyable, est devenu une manière pour lui d’atteindre un nouveau but. « Ma vue n’est pas très bonne », dit Lowell. « Mais maintenant, j’ai une vision. »

Paralympiens recherchés à Calgary aura lieu à WinSport le 24 novembre, en partenariat avec le Comité paralympique canadien et l’ICS Calgary.

Pour plus d’information ou pour vous inscrire, visitez http://paralympique.ca/paralympiens-recherches

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
18/10/18

Lowell Taylor: Embracing New Challenges

Lowell Taylor’s preparation for the 2015 Paralympian Search event in Calgary was less than ideal. He had just spent a week in Disneyland with his family and woken up at 4am to travel home and directly to the event, where he arrived late and tired.

But Taylor’s participation was highly anticipated and throughout the testing, he could see some eyeballs pop around him as his scores ticked steadily upwards. The para-cyclist handily met the performance standards and eventually qualified for the Next Gen para-cycling program, which opened his eyes to the possibility of competing at the Paralympics in Tokyo in 2020.

Being late and tired were tiny obstacles compared to what Taylor has overcome in his 36 years. He was born with Retinitis Pigmentosis, a genetic eye disorder that causes a gradual loss of vision (he is now legally blind) and at age three he was run over by a car, which resulted in long-term bowel issues.

“I was the fat, blind, lonely, stinky kid,” jokes Taylor. It’s funny to say, but the truth, at a young age, hurt. He was bullied and unhappy. At the time, his disabilities prevented him from participating in sport and he felt lost throughout his youth and early adulthood.

After graduating from university, he had what he says was a quarter-life crisis. “My license was taken away, my girlfriend and I broke up, and my career plans were a mess,” he recalls. When he moved back in with his parents he hit rock bottom.

Thankfully for Taylor, the only place to go from rock bottom was up, and in the fall of 2004, he made a simple commitment to himself – he would only watch TV if he was sitting on a bike. He watched a lot of TV, and that simple goal changed everything.

The following spring Taylor started running and racing in able-bodied triathlons and enjoyed some early success. Then he reunited with his girlfriend, Julie, and they married in 2007. He also went back to school to become a psychologist and he and Julie started a family. Even though it took some time for Taylor to turn his life around, he emerged with a vibrant, positive attitude that now fuels everything he does.

With a new career and a young family, Taylor’s time for riding faded. But when everything was back on track he felt the itch to get back on his bike.

Taylor’s vision had deteriorated to the point where he needed a pilot. That is when he discovered parasport, and from then on, the sky was the limit. “Sport captured my heart,” he says. “It gave me a channel.”

After a series of events, some impressive and promising results, and connecting with coaches in the parasport system, that channel eventually led to Paralympian Search, an athlete identification event designed to test participant aptitudes to excel in various Paralympic sports and potentially represent Canada at future Paralympic Games.

At the one-day event, each participant goes through a set of basic anthropometric, physiological and optional sport-specific tests conducted by national team coaches and other sport science and sport medicine experts. The event is open to all athletes ages 14 and up with a physical or visual disability.

The overarching goal of the search process is to facilitate both athlete transfer and identification. Transfer helps to find athletes in one sport that may excel in other sports and identification serves to increase the number of athletes in the system at all levels of performance.

When Taylor wowed the crowd in 2015, it set him on course to eventually take a leave of absence from his job, open his own private practice, start a business with his wife Julie and train full-time for cycling, and even a stint on The Amazing Race with Julie. It’s a busy life for a young father and husband, but Taylor says he wouldn’t have it any other way.

Taylor speaks highly of the Paralympian Search process and credits it with providing him with an opportunity that, just a short time ago, he didn’t even know existed.

“I’m so glad that I went [to Paralympian Search]. Doors opened up for me,” he says. And he recognizes that his disability has become a way for him to fulfill a new purpose. “I don’t have a lot of sight,” says Taylor. “But now I have a vision.”

Paralympian Search in Calgary will be held in partnership between CSI Calgary and the Canadian Paralympic Committee at WinSport on November 24.

For more information or to register, please visit Paralympic.ca/paralympiansearch.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
24/10/18

Mike Sametz est prêt pour la course à Rio

Les Jeux paralympiques 2016 auront lieu du 7 au 18 septembre à Rio de Janeiro. Plus de quatre mille athlètes provenant de près de 160 pays prendront part à 526 épreuves dans 22 sports. L’équipe canadienne est composée de 155 athlètes qui participeront dans 19 disciplines. Un de ces Canadiens est un jeune cycliste prometteur de Calgary, Mike Sametz.

Sametz s’entraîne à l’ICS Calgary avec l’entraîneur-chef du programme de paracyclisme, Phil Abbott. En plus de l’entraînement, Sametz poursuit également des études en affaires et en kinésiologie à l’Université de Calgary. Dans sa préparation finale pour les Jeux paralympiques, il s’est aussi entraîné dans les installations des Jeux panaméricains de 2015, au centre de cyclisme de Milton, en Ontario.

Sametz a commencé le cyclisme il y a sept ans quand des amis de ses parents lui ont parlé du programme de paracyclisme à l’Anneau olympique de Calgary. Dès les tout débuts, Sametz, qui est atteint de la paralysie cérébrale du côté droit de son corps, a été intégré à des cyclistes valides et a couru régulièrement dans des compétitions d’athlètes valides et d’athlètes paralympiques. « C’est un modèle d’intégration des sportifs valides et paralympiques. Dans le passé, on ne faisait pas toujours les choses comme ça », explique Abbott.

Tranquille et doux quand il n’est pas sur son vélo, Sametz est très compétitif quand le signal de départ est donné. « Sa personnalité à vélo n’est pas du tout la même », observe Abbott. « Il est très timide, sauf quand il court. Il aime gagner et être le meilleur, mais il n’aime pas être le centre de l’attention. Personne ne peut deviner qu’il est si féroce. »

Sametz lui-même nourrit son côté compétitif en se fixant des objectifs ambitieux. « Quand j’ai commencé le cyclisme, mon objectif a toujours été d’aller à Rio », confie-t-il. « Je suis une personne très déterminée et quand je me fixe un but, je fais tout mon possible pour l’atteindre. »

À 20 ans, Sametz est le plus jeune membre de l’équipe de paracyclisme, qui se rend à Rio pour représenter Équipe Canada aux Jeux paralympiques de 2016. Il est aussi plus jeune que la plupart de ses concurrents, qui ont surtout entre 30 et 40 ans. Son âge n’a toutefois pas été un obstacle. À ce jour, ses principaux accomplissements comprennent une médaille d’argent en poursuite individuelle aux Jeux parapanaméricains de 2015 et une médaille de bronze à la course contre la montre individuelle à la Coupe du monde, en Belgique.

Selon Abbott, Sametz est bien placé pour atteindre le podium dans deux de ses quatre épreuves. « Si les astres s’alignent, il pourrait arriver troisième en poursuite individuelle et troisième à la course contre la montre individuelle. C’est définitivement à sa portée », affirme Abbott.

Sametz est modeste dans ses prédictions. Il préfère se concentrer sur ce qu’il doit faire pour obtenir une bonne performance à Rio. « Je me suis amélioré dans les trois derniers mois », dit-il. « Je vais essayer et faire de mon mieux dans toutes mes courses. Je connais mes concurrents. Ce sont les mêmes que j’ai affrontés en Coupe du monde et aux Championnats du monde. Je sais quelles positions j’ai obtenues et je veux les améliorer. »

L’ICS Calgary est fier d’appuyer les athlètes paralympiques d’Équipe Canada. Voici d’autres athlètes de l’ICS Calgary à surveiller : Jenn Brown et Alister McQueen en paraathlétisme; Ross Wilson en paracyclisme; Morgan Bird en paranatation; Stefan Daniel en paratriathlon; Chad Jassman et Arinn Young en basketball en fauteuil roulant; Zak Madell en rugby en fauteuil roulant; et les femmes de l’équipe féminine de volleyball assis : Angelena Dolezar, Leanne Muldrew, Jennifer Oakes, Shacarra Orr, Heidi Peters, Tessa Popoff, Amber Skyrpan et Katelyn Wright.

Les cérémonies d’ouverture des Jeux paralympiques de Rio 2016 débutent à 16 h 30, HNR, le mercredi 7 septembre 2016.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
07/09/16

Mike Sametz set to Compete in Rio

The 2016 Paralympic Games are set to set to run from September 7-18 in Rio de Janiero. Over four thousand athletes from more than 160 countries will compete in 526 medal events in 22 sports. The Canadian Team is comprised of 155 athletes competing in 19 sports. One of those Canadians is a young, up and coming cyclist from Calgary, Mike Sametz.

Sametz trains at CSI Calgary with head coach of the Para-Cycling Program Phil Abbott. In addition to training, Sametz also pursues an education in business and kinesiology at the University of Calgary. In his final preparations for the Paralympic Games he also trained at the 2015 Pan Am Games venue for track cycling track in Milton, Ontario.

Sametz started cycling seven years ago when some friends of his parents told them about the para cycling program at the Calgary Olympic Oval. From the very beginning, Sametz, who has cerebral palsy on the right side of his body, was integrated with able-bodied cyclists and competes regularly in both able-bodied and Paralympic competitions. “He’s a model for integrating para and able bodies athletes, which in the past was not always the way things were done,” says Abbott.

Usually quiet and mild-mannered off the bike, Sametz is fiercely competitive once racing starts. “His personality on the bike is completely different,” observes Abbott. “He’s very shy except when he’s racing. He likes to win and to be the best but doesn’t like the attention. Nobody would guess he’s super competitive.”

Sametz himself keeps his competitive drive alive through setting big goals. “When I first started cycling, my goal was always to go to Rio,” he says. “I’m a very dedicated person and when I find a goal I want to achieve I’ll do everything I can to achieve it.”

At 20 years old, Sametz is the youngest member of the para cycling team heading to Rio to compete for Team Canada at the 2016 Paralympic Games. He’s also younger than most of his competitors, who tend to range from 30-40 years old. His age however, has not held him back – to date his major accomplishments include a silver medal in the Individual Pursuit at the 2015 Parapan Am Games and a bronze medal in the Individual Time Trial at a 2016 World Cup in Belgium.

According to Abbott, Sametz is well poised to reach the podium in two of his four events. “If all the stars align he could get third in the Individual Pursuit and third in the Individual Time Trial. He’s definitely within striking distance,” says Abbott.

Sametz is more modest in his predictions, preferring to focus on what he needs to do to perform well in Rio. “The last three months I noticed myself getting better,” he says. “I’m going to try and do my very best in all my races. My competitors are not new to me. They are the same guys I’ve raced against at World Cups and World Championships. I know where I’ve placed before and want to improve on those placings.”

CSI Calgary is proud to support Team Canada Para athletes. Other CSI Calgary supported athletes to watch: Jenn Brown and Alister McQueen in para athletics; Ross Wilson para cycling; Morgan Bird, para swimming; Stefan Daniel, para triathlon; Chad Jassman and Arinn Young, wheelchair basketball; Zak Madell, wheelchair rugby; and athletes from the women’s sitting volleyball team Angelena Dolezar, Leanne Muldrew, Jennifer Oakes, Shacarra Orr, Heidi Peters, Tessa Popoff, Amber Skyrpan, and Katelyn Wright.

The Opening Ceremonies for the Rio 2016 Paralympic Games kick off at 4:30pm MST Wednesday September 7, 2016.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
07/09/16


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