« Donc, vous dites qu’il y a une chance »

« Une chance, une seule » – voilà tout ce que Sarah Orban espère avoir. L’athlète de l’Université de Lethbridge en athlétisme et soccer a toujours rêvé de participer aux Jeux olympiques, et maintenant, elle en aura peut-être la chance. Après avoir remporté la finale du Camp des recrues RBC samedi à Calgary, en Alberta, elle affirme que le programme lui a donné le coup de pouce dont elle avait besoin pour se rapprocher de son but.

« C’était comme un signe pour moi », dit-elle, quelques instants après avoir été déclarée vainqueure. « En apprenant que cette occasion existait, j’ai su que je devais participer et tout donner. »

L’épreuve finale a conclu la recherche en Alberta d’un effort national pour trouver les meilleurs athlètes canadiens et des candidats potentiels aux Jeux olympiques.

La reconnaissance des talents n’a rien de nouveau, mais cette pratique a été limitée par un manque de ressources au sein du système sportif canadien à grande échelle. « Il n’y avait simplement pas assez de ressources humaines ou financières au Canada pour appuyer ce genre de programme », mentionne Kurt Innes, chef d’équipe technique national du Camp des recrues RBC.

RBC souhaitait contribuer à l’augmentation des ressources au sein du système sportif et c’est dans cette optique que le Camp des recrues RBC a été créé. Le soutien marketing du programme a également contribué à sa crédibilité et à sa notoriété afin d’attirer des participants. L’an dernier, parmi les 400 athlètes ayant participé, 26 ont intégré divers organismes nationaux de sport (ONS) et quatre d’entre eux ont progressé de manière spectaculaire.

Patrice St-Louis Pivin était un athlète de bobsleigh et de dynamophilie ayant terminé le programme du Camp des recrues RBC l’an dernier et qui est ensuite devenu coureur partant lors de l’épreuve de sprint par équipe des championnats du monde de cyclisme sur piste, seulement un an et demi plus tard. Kieanna Stephens, 16 ans, était une joueuse de hockey féminin ayant changé de discipline pour l’aviron et qui est maintenant la meilleure rameuse de couple de moins de 19 ans au Canada.

« Notre véritable défi aujourd’hui est de travailler pour trouver le prochain olympien », dit M. Innes. « C’est une aventure qui s’étirera sur cinq à huit ans au minimum, » ajoute-t-il. La vision à long terme propre au programme peut être difficile à comprendre pour les gens de l’extérieur, mais M. Innes ne doute pas que ce programme finira par permettre la découverte d’athlètes ayant le potentiel de participer aux Jeux olympiques.

« Toutes les qualités que nous évaluons et examinons peuvent être perfectionnées », affirme M. Innes. Cela signifie que les athlètes identifiés comme ayant ces qualités peuvent s’améliorer grandement avec l’encadrement et l’environnement d’entraînement adéquats. Enfin, ils essaient d’aider les athlètes à participer à d’autres sports.

Grâce au Camp des recrues RBC, Sarah pourrait emprunter le chemin des Jeux olympiques, et elle dit envisager de changer de discipline pour le skeleton. « J’ai toujours voulu me concentrer totalement sur un seul sport », ajoute-t-elle.

En tant que vainqueure, elle aura également l’occasion de faire l’expérience des Jeux olympiques l’an prochain en se rendant à Pyeongchang en Corée du Sud lors des Jeux olympiques d’hiver de 2018. C’est toute une chance, en effet.

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
10/05/17

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