#MerciCoach : Les Gramantik

Déterminé. Exigeant. Loyal.

Voici Les Gramantik, un perchiste olympique européen maintenant devenu un légendaire entraîneur d’athlétisme canadien. M. Gramantik a fait sa marque au Canada en entraînant deux des athlètes multisports les plus accomplis au pays : Jessica Zelinka et Michael Smith.

Jessica Zelinka a participé deux fois aux Jeux olympiques, terminant 7e aux Jeux de 2012 à la fois dans l’heptathlon et le 100 m haies; Michael Smith a pris part à trois Jeux olympiques, a remporté la médaille d’argent aux Championnats du monde de 1991 et a longtemps détenu le record national au décathlon.

15 09 23 ThanksCoach Gramantik2En conversant avec monsieur Gramantik, on comprend vite qu’il doit une grande part de ses succès à sa rigueur et à sa pure passion du sport. Il décrit son rôle d’entraîneur comme « une passion, pas un travail » et se dit « très chanceux d’avoir trouvé ma passion et d’en avoir fait mon métier. Je n’ai pas pris de vacances en quinze ans. Pourquoi je le ferais? Je suis en vacances chaque jour! »

M. Gramantik supervise désormais une nouvelle génération d’athlètes à l’Institut canadien du sport de Calgary. Il a formé ce qu’il décrit comme étant « le meilleur groupe d’athlètes que j’ai connu. » Avec 45 ans d’expérience à titre d’entraîneur, c’est là tout un compliment pour les membres de son équipe : Rachael McIntosh, Natasha Jackson, Nicole Oudenaarden, Rachel Machin et Katelyn Lehner.

En plus de l’influence déterminante qu’a leur entraîneur dans toutes les sphères de leur vie, les membres de l’équipe Gramantik ont une raison de plus de dire #MerciCoach ces jours-ci : la semaine du 19 au 27 septembre 2015 a été déclarée Semaine nationale des entraîneurs par l’Association canadienne des entraîneurs.

La relation entraîneur-athlète qui lie M. Gramantik et Rachael McIntosh est fondée sur la confiance et la poursuite d’objectifs à long terme. Immédiatement après sa sortie de l’école secondaire, Rachael a obtenu une bourse d’études de la NCAA qui lui a permis de compétitionner pour l’Université de Pittsburgh. Sa première année à Pittsburgh a été marquée par l’instabilité et la frustration, de même que par de multiples changements d’entraîneur.

Son sort a tourné au cours de l’été suivant lorsqu’elle a fait la rencontre de M. Gramantik. Il a deviné tout le potentiel de l’athlète de 19 ans et lui a offert de l’entraîner à long terme. « Je nous imagine travailler encore ensemble dans 12 ans » dit M. Gramantik.

C’est tout ce que Rachael avait besoin d’entendre pour faire ses bagages, renoncer à sa bourse d’études et déménager à Calgary. « Même si je devais renoncer à ma bourse d’études, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de m’entraîner avec l’un des plus grands entraîneurs au monde, de me bâtir une réputation et devenir l’une des meilleures athlètes au pays. »

Grâce à la vision de M. Gramantik, Rachael et ses coéquipiers ont un brillant avenir athlétique devant eux. Même après des décennies d’expérience derrière lui, M. Gramantik se voit encore entraîner pendant plusieurs années : « Je peux vraiment aider les athlètes » dit-il avec conviction. « Comme le dit le vieux proverbe hongrois, 'un bon prêtre continue d’apprendre jusqu’à sa mort' et je continue moi aussi d’apprendre et de m’améliorer. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

#ThanksCoach: Les Gramantik

Determined. Demanding. Loyal.

This is Les Gramantik, a European-born Olympic pole-vaulter turned legendary Canadian athletics coach. Gramantik made his mark in Canada by coaching two of the country’s most successful multi-event athletics athletes in history, Jessica Zelinka and Michael Smith.

Zelinka is a two-time Olympian, finishing 7th at the 2012 Olympic Games in both the heptathlon and 100m hurdles, while Smith is a three-time Olympian, 1991 World Championship Silver Medallist and former national record holder in the decathlon.

Rachel Machin with Les Gramantik

In conversation with Gramantik, it is apparent that much of his success comes from his diligence and pure love for sport. He describes coaching as “a passion, not a job,” and says, “I am fortunate to have found my passion and live it. I have not taken a holiday in fifteen years. Why would I? I am on holiday every day.”

Now Gramantik is training a younger generation of athletes at the Canadian Sport Institute Calgary. He has created what he calls, “The best group I have ever had.” After forty-five years of coaching, that is high praise for team members Rachael McIntosh, Natasha Jackson, Nicole Oudenaarden, Rachel Machin, and Katelyn Lehner.

With September 19-27, 2015 being declared National Coaches Week by the Coaching Association of Canada, Team Gramantik has every reason to say #ThanksCoach for the impact that their coach has had on them, both on and off the field of play.

The coach-athlete relationship between Gramantik and Rachael McIntosh is based on a foundation of trust and long-term goal setting. Immediately after high school, McIntosh began competing for the University of Pittsburgh on a full NCAA scholarship. She experienced a year of instability and frustrations, changing coaches several times throughout the year.

Fate was in her favour, however, when she met Gramantik the following summer. He saw the 19-year-old’s potential and offered her long-term commitment. “I can see us working together 12 years from now,” Gramantik said.

That was all McIntosh needed to hear as she packed her bags, renounced her scholarship, and moved to Calgary. “Although I gave up my scholarship, I saw the opportunity to train with one of the world’s greatest coaches and to build myself a name and reputation working with one of the most talented athletes our country has to offer.”

McIntosh and her teammates have bright athletic futures thanks to Gramantik’s vision for them. After decades of experience, Gramantik only sees more coaching down the road, exuding passion when he says, “I can really help athletes. As an old Hungarian saying goes, 'A good priest will learn until he is dead,' and I am still learning and getting better.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary

Written by Brittany Schussler: @BSchussler

Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto

Les stratégies de récupération font les champions

Pour l’entraîneur olympique Les Gramantik, les jours de récupération ne sont pas optionnels, il sont impératifs. Ce ne fut pas toujours le cas pour son groupe d’entraînement, surtout quand il est arrivé dans le système d’entraîneurs il y a plus de 40 ans.

« On exigeait que les athlètes s’entraînent très fort et on accordait peu d’importance à la récupération », affirme Gramantik. « Nous le savons maintenant, la récupération fait partie intégrante de l’entraînement; sans une récupération adéquate, il est impossible de s’entraîner et de faire bonne figure en compétition. »

Gramantik se fie à une équipe de professionnels, une équipe de soutien intégré, pour aider ses athlètes à adopter des stratégies de récupération optimales. Des fournisseurs de services qualifiés à l’ICS Calgary contribuent à cette approche de pointe en répondant aux besoins individuels des athlètes et en aidant les entraîneurs à prendre leurs décisions. Comme l’explique Gramantik : « Même si je lis beaucoup, je m’abstiens de donner des conseils sur un sujet pour lequel je n’ai pas de formation. Il est donc pratique de pouvoir diriger les athlètes vers des experts dans d’autres domaines. »

La diététiste de la performance Kelly Drager est l’une de ces professionnelles accessibles à l’ICS Calgary. Elle prépare les athlètes pour le succès en se concentrant sur un maximum de trois nouvelles modifications à la fois pour favoriser la constance, et non le perfectionnisme. Cette approche élimine la tâche titanesque d’essayer de suivre une diète stricte, ce qui peut s’avérer décourageant pour quiconque tente de créer de nouvelles habitudes.

« Comme nous adoptons une approche axée sur les athlètes, nous voulons que ceux-ci en retirent quelque chose qu’ils peuvent prendre en charge et sentent que cela peut les avantager au plus haut niveau », dit Mme Drager. « Les petites réussites peuvent entraîner une cascade d’autres changements positifs. »

Par exemple, selon Mme Drager, la question critique pour les athlètes est la suivante : « Que mangez-vous et qu’est-ce qu’il vous manque?» Pour ce qui est de leur alimentation quotidienne, les jours d’entraînement intense, il faut refaire le plein d’énergie de manière appropriée en rapport avec la quantité d’énergie dépensée.

Il en va de même pour les jours d’entraînement légers. Il faut avoir un plan pour s’ajuster en conséquence.

Si un entraîneur peut ordonner à un athlète de se reposer et si un diététiste peut guider un athlète pour qu’il refasse le plein de carburant, un des éléments les plus difficiles de la récupération des athlètes qui ont l’esprit de compétition est de les convaincre de lâcher prise mentalement.

Derek Robinson est conseiller en performance mentale à l’ICS Calgary depuis plus d’une décennie. « Le plus important au sujet de la récupération est un état d’esprit qui permet à l’athlète de se donner la permission d’empêcher son cerveau de continuer. »

Dans son rôle de fournisseur de service des équipes de soutien intégré pour un sport d’équipe, M. Robinson s’occupe de l’aspect mental de la récupération en mettant en place une séance de récupération d’une durée de 15 à 20 minutes le soir lorsque l’équipe est sur la route. Cela comprend un protocole selon lequel ils doivent remettre leurs téléphones (après avoir communiqué avec leurs familles), ce qui permet aux athlètes de s’engager mentalement dans la séance de relaxation, de « mettre l’interrupteur sur ‘arrêt’ », littéralement. Ces séances favorisent un état de relaxation qui sert à préparer leur corps et leur esprit à une bonne nuit de sommeil, élément qui, selon M. Robinson, peut souvent être négligé comme outil de récupération, mais qui est essentiel à une approche holistique axée sur les athlètes.

M. Robinson décrit cela un peu comme un cercle vicieux. En effet, on doit insister sur le sommeil pour une récupération optimale, mais celui-ci ne doit pas être facteur de stress. « On peut contrôler nos habitudes entourant le sommeil, mais on ne peut contrôler le moment où l’on s’endort. À ce moment, il faut juste se laisser aller. C’est à cet instant qu’il faut juste avoir confiance que l’on va s’endormir et ne pas s’inquiéter, car l’inquiétude peut provoquer l’insomnie. »

Ce sont des conseils d’expert avisés comme ceux-là, dans des domaines que l’on considérait auparavant comme insignifiants, que des entraîneurs comme Gramantik sont maintenant en mesure de mettre en pratique dans le cadre d’un programme équilibré d’équipe de soutien intégré, et qui aident les athlètes à monter sur le podium.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Jessica Zelinka
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
15/02/17

Recovery Strategies Build Champions

For Olympic coach Les Gramantik recovery days are not optional, they’re a must. It wasn’t always this way for his training group, especially when Gramantik first came through the coaching system 40+ years ago.

“Athletes were trained very hard and not enough thought was given to recovery”, says Gramantik. “Now as we know, recovery is an integral part of training; without adequate proper recovery it is impossible to train and perform well”.

Gramantik relies on a team of professionals, an Integrated Support Team (IST), to assist his athletes in optimal recovery strategies. Qualified service providers at CSI Calgary contribute to this leading edge approach in addressing the individual athlete’s needs and supporting coaches in decision-making. As Gramantik explains, “It doesn’t matter how much I read, I stay away from giving advice about anything I’m not trained for, so it’s helpful to be able to direct athletes to experts in other fields.”

Performance Dietitian Kelly Drager is one of those professionals accessible through CSI Calgary. Drager sets athletes up for success by focusing on a maximum of three new modifications at a time to foster consistency, not perfectionism. This approach removes the daunting task of trying to follow a strict meal plan, which can be discouraging for anyone who is trying to create new habits.

“Because we work in an athlete-centered approach we want to get the athlete to pull off something they can take charge of and feel like it would benefit them at the highest level,” Drager says. “Little successes can create a cascade effect of other positive changes.”

For example, Drager says the critical question for athletes to consider is “what are you eating and what are you missing?” when addressing their daily food intake: during heavy training days replenishing energy stores appropriately in relation to what energy was expended.

The same consideration is made for lighter training days and having a plan that enables them to adjust accordingly.

Though a coach can tell an athlete to rest and a dietitian can guide an athlete to refuel, one of the hardest parts of recovering for an athlete with a competitive mindset is to convince them to mentally shut down.

Derek Robinson is a Mental Performance Consultant who has been based at CSI Calgary for more than a decade. “The biggest thing about recovery is a mindset that allows the athlete to give themselves permission to turn their mind off.”

In his role as an IST Service Provider for a team sport, Robinson addresses the mental side of recovery by implementing a designated 15 to 20 minute evening recovery session when the team is on the road. This includes a protocol of handing in their phones (after connecting to family) allowing athletes to mentally commit to actively engaging in the relaxation session — literally, “turning it off”. These sessions promote a state of relaxation in order to prepare their bodies and minds for a good night’s sleep, which Robinson says can be often overlooked as a recovery tool but is key to a holistic athlete-centered approach.

Robinson describes it as a bit of a catch-22, in that sleep should be stressed for optimal recovery, but it shouldn’t be stressed about. “You can control your habits surrounding sleep but you can’t control when you fall asleep. That’s when you have to just let go. That’s when you just trust you will fall asleep and you do not worry about it because worrying about it is psychological insomnia.”

It’s sound expert advice such as this, in areas that were once thought of as trivial, that coaches such as Gramantik are now able to implement as a part of a well-rounded IST program, supporting athletes in getting them to the podium.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Jessica Zelinka
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
15/02/17


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