De petits changements peuvent produire une grande différence pour les para-athlètes

La collaboration avec des para-athlètes requiert bien plus qu’une simple connaissance de l’entraînement propre au sport et de la physiologie : elle demande une créativité toute spéciale. Tessa Gallinger et Bryan Yu, préparateurs physiques de l’ISC Calgary qui travaillent avec des para-athlètes, adaptent l’environnement d’entraînement au besoin pour répondre aux demandes individuelles.

En quête de sa maîtrise ès sciences, Gallinger se spécialise dans les changements de la longueur des muscles avec un entraînement à haute vélocité à l’intention de jeunes adultes souffrant de paralysie cérébrale. Évoluant dans le milieu des sports adaptés depuis près de six ans, elle souligne qu’il est essentiel de miser sur la simplicité pour créer un programme adapté.

« Les entraîneurs qui travaillent avec des para-athlètes doivent bien comprendre le sport et le type de handicap, mais il ne faut surtout pas tout rendre complexe », explique Gallinger. « Aucun équipement hors du commun n’est nécessaire, il faut simplement faire preuve de créativité dans l’application des connaissances et les adapter pour satisfaire aux besoins de chacun. »

Yu ajoute, « Les petits changements font l’objet d’une grande réflexion. L’entraîneur doit comprendre en quoi le handicap touche la performance de l’athlète. » Il aime le défi que représente l’entraînement avec de petits groupes diversifiés et la mise au point de solutions et d’ajustements organiques. « J’adore l’aspect créatif que requiert un programme adapté. Je m’efforce de sortir des sentiers battus. »

Pro Stergiou, directeur de la biomécanique et de l’analyse des performances à l’ICS Calgary, mise sur la technologie pour évaluer la performance des para-athlètes dans les sports adaptés. Au fil des années, il a collaboré étroitement avec des athlètes de goalball, de paranatation et de hockey sur luge. Il adore travailler avec les para-athlètes et le vaste éventail d’adaptations qui peuvent être apportées pour combler les besoins de chacun. « Le travail avec les para-athlètes est très gratifiant », déclare Stergiou. « De modestes changements à l’entraînement ou à la technique peuvent produire de grandes différences. »

Gallinger, Stergiou et Yu animeront un atelier à l’ICS Calgary le 25 mars dans le cadre du colloque sur l’activité physique adaptée de 2017 organisé par l’Université Mount Royal et The Steadward Centre for Personal and Physical Achievement et commandité par Alberta Sport Connection.

Ce troisième colloque semestriel offre aux parties intéressées par les sports et les loisirs pour les personnes handicapées une occasion unique de se rencontrer et de partager des pratiques gagnantes, des défis communs et des solutions. « Nous sommes très heureux de compter sur l’expertise de l’ICS Calgary pour le colloque », déclare David Legg, professeur à l’Université Mount Royal et président du comité organisateur. « L’ICS Calgary améliore le bassin de connaissances en tant qu’un des premiers instituts internationaux dédiés à la science du sport pour les athlètes paralympiques. Les délégués auront un accès unique à certains des théoriciens les plus innovateurs de l’univers des sports adaptés et pourront voir de près la mise en œuvre de techniques avec des athlètes paralympiques. »

Qu’est-ce que les spécialistes de l’ICS souhaitent que les participants à l’atelier retiennent? Ils souhaitent que les gens comprennent que l’entraînement de para-athlètes n’a pas besoin d’être tape-à-l’œil ni complexe. En se fixant un objectif de haute performance, un programme d’entraînement optimal tient compte des besoins individuels tout en intégrant aussi peu de changements que possible.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour obtenir plus de renseignements au sujet du colloque sur l’activité physique adaptée de 2017 du 23 au 25 mars.www.apasymposium.com

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Lisa Thomson
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
01/03/17

Le succès en luge à PyeongChang

L’enthousiasme croît en cette saison préolympique. En effet, les athlètes, les entraîneurs et les membres des équipes de soutien intégré de l’ICS Calgary se rendent à PyeongChang en Corée afin d’explorer les nouvelles installations et d’y compétitionner pour la première fois. Des épreuves préolympiques sont organisées en vue des Jeux qui commenceront dans tout juste plus de 300 jours.

Les résultats canadiens en coupe du monde et aux championnats mondiaux d’hiver se sont révélés très solides cette année. La semaine dernière, après 505 événements, le Canada se classait au sein des trois premières nations au total des médailles et au total des médailles d’or.

L’histoire se déroule sous nos yeux durant les épreuves préolympiques de PyeongChang. Entre autres performances canadiennes époustouflantes, Sam Edney de Calgary est devenu le premier Canadien à grimper sur le podium en luge simple hors du Canada en remportant le bronze à la Coupe du monde de luge Viessmann en février. Après une série de blessures, le triple olympien Edney, a pris une pause d’une année pour récupérer, rebâtir sa puissance et se concentrer sur les études.

Le vétéran Edney, appuyé par l’ICS Calgary, compte 15 années au sein de l’équipe nationale de luge. « J’ai connu une semaine d’entraînement très efficace. J’avais donc bon espoir sachant que la plupart de mes concurrents éprouvaient des difficultés sur la piste », a ajouté Edney. « Je suis peut-être le vétéran sur le circuit, mais je mise sur mon expérience au moment de dévaler une nouvelle piste. J’ai exécuté des tonnes de descentes à la grandeur du monde afin d’apprendre rapidement les subtilités d’une nouvelle piste. »

Tim Farstad, directeur général de Luge Canada, mentionne que les athlètes de l’équipe canadienne de luge sont prêts et motivés à l’aube de leur arrivée en Corée. « L’équipe est affamée après avoir terminé trois fois quatrième et une fois cinquième à Sotchi. Elle a travaillé avec acharnement depuis trois ans pour grimper sur le podium aux prochains Jeux olympiques. Comme nous l’avons constaté cette saison, chacun de ces athlètes est en mesure de remporter une médaille. »

Jeremiah Barnert, préparateur physique de l’ICS Calgary et membre de l’équipe de soutien de luge depuis 2009, a accompagné l’équipe aux Jeux olympiques de 2010 et de 2014. « Les succès de Sam soulèvent l’enthousiasme », indique Barnert. « Il est revenu en force après une année sabbatique. » Barnert explique qu’il accompagne l’équipe de luge sur la route durant 10 à 14 semaines par année. Puisque l’équipe est petite et que deux des quatre employés de soutien proviennent de l’ICS Calgary, il s’agit d’une famille tissée serrée. « L’esprit de famille fait de nous une équipe solide. »

Ayant récemment passé deux semaines à PyeongChang, Barnert a confirmé que le nouveau site olympique est en bon état, que les gens sont merveilleux et que tout est bien organisé.

Les épreuves préolympiques permettent aux athlètes d’apprendre à connaître les nouvelles installations, aux officiels de mettre au point d’importants événements internationaux et aux bénévoles provenant de partout dans le monde de faire part de leurs commentaires.

À la fin mars, les athlètes canadiens auront participé aux épreuves suivantes à PyeongChang :

la Coupe du monde de snowboard de la FIS (grand saut),
la Coupe du monde de patinage sur courte piste de l’ISU,
la coupe de ski alpin de l’Extrême-Orient et du Président,
la Coupe du monde de ski de fond de la FIS,
la Coupe du monde de combiné nordique de la FIS,
les Championnats du monde de distances individuelles (patinage de vitesse),
la Coupe du monde de ski acrobatique de la FIS,
la Coupe du monde de snowboard de la FIS,
la Coupe du monde de saut à ski de la FIS,
les Championnats des quatre continents de patinage artistique,
les Championnats mondiaux de curling junior,
la Coupe du monde de luge de la FIL,
la Coupe du monde de biathlon de l’IBU,
la Coupe du monde de ski alpin de la FIS,
la Coupe du monde de bobsleigh et de skeleton de la FIBT.

Le Canada prévoit envoyer sa délégation la plus importante à des Jeux olympiques d’hiver avec environ 240 athlètes qui se joindront à plus de 6 000 compétiteurs provenant de 95 pays. Les 12e Jeux paralympiques d’hiver, accueillant 45 pays, 6 sports et 80 épreuves médaillés, suivront immédiatement après.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur PyeongChang 2018, consultez le site Web officiel : https://www.olympic.org/pyeongchang-2018.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Lisa Thomson
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
08/03/17

Small Changes Can Make Big Differences For Para Athletes

Working with para athletes requires more than just the knowledge of sport specific training and physiology, it demands a special creativity. Tessa Gallinger and Bryan Yu are two CSI Calgary Strength and Conditioning Coaches working with para athletes, adapting their training environment where necessary to meet individual requirements.

Pursuing her MSc., Gallinger is specializing in muscle length changes with sport-specific velocity training in young adults with cerebral palsy. Having worked with adaptive sports for almost six years, she stresses that keeping it simple is paramount to creating adaptive programming.

“Coaches working with para athletes need to have a good understanding of sport and the type of impairment they are working with, but it doesn’t need to be complicated.” Gallinger explains. “You don’t need fancy equipment, you just have to be creative in applying your knowledge and adapting it to meet individual needs.”

Yu adds, “There is a lot of thought that goes into making small changes. Coaches need to understand how the impairment affects athlete performance.” He finds training with smaller, diverse groups and developing organic solutions and adjustments is a welcome challenge. “I love the creative element required in adaptive programming – I have to be thinking outside the box.”

Pro Stergiou, CSI Calgary Biomechanist and Performance Analyst uses technology for the assessment of athletic performances in para sports. Over the years he has worked closely with goalball, para-swimming and sledge hockey. He enjoys working with para athletes and the wide range of adaptations that can be made to fit individual needs. “Working with para athletes is very rewarding,” says Stergiou. “With small changes in either training or technique, you can make big differences.”

Gallinger, Stergiou and Yu are hosting a workshop in the CSI Calgary on March 25 as part of the 2017 Adapted Physical Activity (APA) Symposium put on by Mount Royal University, The Steadward Centre for Personal and Physical Achievement and sponsored by the Alberta Sport Connection.

This third semi annual Symposium is a unique opportunity for stakeholders involved in sport and recreation for persons with disabilities to meet and share best practices, common challenges and ways to address them. “We are thrilled to have the CSI Calgary expertise for the Symposium,” says David Legg, Professor at Mount Royal University and Chair of the Organizing Committee. “CSI Calgary adds a significant level of knowledge as one of the leading international sport science institutes for Paralympic athletes. Delegates will have unique access to some of the most innovative thinkers in adaptive sports and will have the opportunity to see techniques being implemented up close with Paralympic athletes.”

What do the CSI specialists want workshop participants to come away with? They want people to understand that training para athletes doesn’t need to be flashy or complex. Working towards a high performance goal, the optimal training program takes into consideration individual requirements and makes as few adaptations to the program as possible.

For more information on the 2017 Adapted Physical Activity Symposium March 23 – 25 www.apasymposium.com.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Lisa Thomson
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
01/03/17

 


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