Paving the Pathway to the Podium

Budding athletes dream of the Olympic podium, but from a distance – it’s a long way off. This precious dream is held deep down in their young hearts by the belief that it is possible to one day step up and earn that glorious, coveted medal on the day it matters most. That the prize remains a distant goal is not a concern, in fact it is the great distance that must still be traveled that drives the next generation of Canada’s best.

It is not just through dreams that Olympic medals are won – it is the end result of years, if not decades, of dogged and meticulous preparation. This preparation begins long before the young athletes reach the elite level, at a time when they are the most malleable, adaptable and willing to learn.

The CSI Calgary, alongside a network of seven Alberta Sport Development Centres (ASDCs), recognizes this timeframe as an opportunity to help prepare young athletes for the next level. In Alberta, the pathway to the podium is being intentionally and methodically paved, by a joint CSI Calgary-ASDC effort that aims to enable emerging athletes reach their goals. Since 2009, the ASDCs have worked closely with both the CSI Calgary and the Provincial Sport Organizations (PSOs) of nineteen targeted sports to identify needs and deliver the right services and resources.

One of the primary goals is to introduce athletes to sport science services at a younger age. By partnering with the CSI Calgary, the ASDCs are able to introduce the kind of philosophy, language and science to the emerging athlete so that when they progress to the next level, it’s not all new. Reid Bilben, Manager of the ASDC in Calgary, says, “Bringing sport science to the forefront of the development pathway is a key factor in preparing the athletes.” He adds, “We are more intentional with what we are doing, we are more targeted and strategic than we have ever been.”

According to Miranda Sallis, Manager of Performance Services at CSI Calgary, the partnership also aims to extend the CSI Calgary approach to the PSO level. “The goal is to standardize the system by filtering down those best practices, like identifying gaps in an athlete’s performance or implementing the correct testing protocol and how to interpret results. The result is that there is a pathway for them to succeed,” she says.

Sallis also recognizes the importance of a targeted approach that best serves the athletes. “There are so many layers of influence on a young athlete,” she says, “We are trying to answer the question – ‘What do the athletes actually need?’ We are looking at laying the right foundation instead of just throwing everything at them and hoping something works.” This intentional approach has led to systematic alignment throughout the athlete development pathway.

The impact of the partnership extends to the five rural ASDCs as well. Scott Fraser, Director of High Performance Sport at Alberta Sport Connection, says, “ASDC is a good opportunity for the clubs to have their athletes have access to sport science.” Additionally, there is a component of knowledge sharing and educating local coaches, which Sallis says “opens their eyes to what is potentially available to them.”

It’s not just the young athletes that have big dreams, the proponents of this partnership have a dream too. Says Sallis, “In a perfect world, the pathway would lead from the ASDC, to Next Gen to National Team to the Olympic Podium.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
15/06/16

S’attaquer aux commotions cérébrales

Les blessures peuvent être synonymes de désastre pour les athlètes, surtout si elles sont graves. Les athlètes les redoutent, car elles représentent des obstacles inhabituels pour eux : repos forcé, récupération et exercices uniquement dans le but de retrouver les capacités perdues. Il y a une blessure en particulier qui est très pénible à surmonter, car elle peut ébranler un athlète indéfiniment et compromettre sa qualité de vie : la commotion cérébrale.

Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale qui survient lorsqu’un athlète reçoit un coup à la tête, au cou ou à toute autre partie de son corps qui transmet une impulsion au cerveau. Elle entraîne une multitude de symptômes immédiats, souvent à long terme, comme des maux de tête, des étourdissements, des nausées, de la fatigue, une sensibilité à la lumière et une vision trouble. Les athlètes peuvent aussi souffrir d’un temps de réaction réduit, d’irritabilité, de confusion ou de l’impression de se trouver dans une sorte de brouillard.

La commotion cérébrale affaiblit des fonctions cérébrales, ce qui nuit à des aptitudes que nous tenons pour acquises, celles à l’origine de la performance des athlètes, comme le temps de réaction, l’équilibre, la concentration et le jugement. Elle compromet la capacité de l’athlète à prendre des décisions, alors qu’il attend avec impatience le moment de guérir et de revenir à la compétition. Un sentiment de désespoir et d’impuissance envahit l’athlète, qui ne se pose qu’une seule question : « Quand me sentirai-je normal à nouveau? »

Heureusement, les athlètes souffrant d’une commotion cérébrale peuvent compter sur le chef de file mondial en la matière, le Dr Brian Benson, médecin-chef et directeur de la médecine du sport de l’ICS Calgary. Le Dr Benson s’efforce d’améliorer continuellement les normes en matière de soin des athlètes victimes d’une commotion cérébrale. Au cours des dernières années, lui et son équipe de recherche ont mis en place un nouveau protocole novateur pour évaluer les symptômes des commotions cérébrales chez les athlètes à l’aide d’un appareil robotisé nommé KINARM (Kinesiologic Instrument for Normal and Altered Reaching Movements).

Avec l’appui d’À nous le podium, de WinSport, de l’ICS Calgary et du Hotchkiss Brain Institute, le KINARM fit créé pour mesurer les fonctions cérébrales de manière objective, fiable, précise et chiffrable. Lorsqu’un athlète subit une commotion cérébrale, on vérifie la présence de symptômes en comparant les résultats enregistrés après la blessure avec ceux obtenus lors de tests précédents servant de référence.

« Cette technologie et les tests que nous avons conçus changent la donne pour les athlètes de haut niveau, a souligné le Dr Benson. Nous pouvons mesurer les capacités de l’athlète comme la prise de décisions en une fraction de seconde, la planification visuelle spatiale et la coordination des mouvements. Nous les comparons ensuite aux tests de référence, ce qui nous aide à déterminer si un athlète est complètement rétabli de sa commotion cérébrale ou s’il est à risque de blessures supplémentaires. »

Les tests sont plus objectifs que l’observation humaine. Ils peuvent révéler des anomalies subtiles qui pourraient passer inaperçues lors d’un examen clinique et d’une évaluation cognitive. Donc, le KINARM clarifie et rend plus objectifs les aspects vagues du rétablissement à la suite d’une commotion cérébrale. Comme l’explique le Dr Benson : « Les tests facilitent le travail difficile de l’équipe de gestion multidisciplinaire pour décider du moment où l’athlète est en mesure de revenir à la compétition. »

Jon Kolb, directeur, Science du sport, médecine et innovation d’À nous le podium, mentionne que le besoin de combler une lacune en matière de soins après une commotion cérébrale est à l’origine de son appui de la recherche du Dr Benson et du KINARM. « Nous l’avons fait parce qu’aucune mesure de référence valide n’existait dans le monde, a-t-il expliqué. Nous sentions que c’était notre responsabilité d’avoir des mesures de référence valides pour pouvoir aider les athlètes victimes d’une commotion cérébrale. »

Grâce à ce nouvel outil, le Dr Benson et son équipe ont révolutionné le diagnostic, le suivi et la gestion des commotions cérébrales. C’est d’une valeur inestimable pour les athlètes de haut niveau parce qu’il définit clairement le rétablissement tout en les protégeant des risques sur la santé à long terme d’une nouvelle commotion cérébrale. Selon le Dr Benson, même si le processus de rétablissement est très pénible, c’est l’un des principaux avantages de cette technologie. « On ne peut pas tromper la machine », conclut-il.

Cette technologie est maintenant à la disposition du public par le biais du nouveau programme de commotion sport WinSport et Benson Concussion Institute. Pour en savoir plus sur ce programme, www.winsport.ca.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto


Copyright © 2013 Canadian Sport Institute Calgary | All Rights Reserved | Photo Credit : Dave Holland