Le cyclisme de vélodrome électrise tant les débutants que les vétérans

Pignons fixes. Virages inclinés. Pas de freins. Vitesse élevée. Ça vous paraît fou? Pour Allison Beveridge, deux fois médaillée du Championnat du monde de cyclisme sur piste, l’ivresse de la piste est dure à battre. Ce qu’elle préfère, c’est la vitesse. « Le frisson que vous procure la piste ne diminue jamais, quel que soit le nombre de fois que vous roulez ou l’âge que vous avez. » Le jeune novice Ryder Knoll, 11 ans, partage sa passion. Il décrit ainsi son premier essai sur la piste : « C’était très amusant et un peu effrayant parce que je n’avais jamais essayé ça auparavant. J’avais peur de tomber. »

Allison et Ryder ont tous deux eu l’occasion de perfectionner leurs habiletés au vélodrome de Calgary. Allison décrit : « Les pistes locales permettent à des cyclistes de commencer à s’entraîner et à obtenir de l’expérience de compétition dès leur jeune âge. Les compétences techniques et les tactiques que j’ai acquises quand j’étais plus jeune se sont révélées des atouts considérables pour moi au fil des ans. »

Récemment, toutefois, la Calgary Bicycle Track League (CBTL), ou la ligue de cyclisme sur piste de Calgary, a eu de la difficulté à trouver des personnes qualifiées pour diriger ses programmes. Pour combler ce vide, l’entraîneur de cyclisme de l’ICS de Calgary, Phil Abbott, a établi une collaboration unique et novatrice entre l’ICS Calgary et la CBTL.

Aujourd’hui, l’ICS Calgary peut compter sur un bassin de personnes pour diriger la piste et les programmes de la CBTL. L’objectif est de mettre en place des entraîneurs de qualité pour veiller à ce que les programmes soient bien exécutés et à ce que les athlètes se développent tout en favorisant la participation à un sport. Phil ajoute : « Pour le vélodrome, un des éléments clés nécessaires pour développer des cyclistes sur piste efficacement, c’est de fonctionner au maximum et c’est ce que nous essayons d’accomplir. »

Phil Riopel, directeur de programme et ancien membre de l’équipe de patinage de vitesse nationale, cumule les fonctions. En effet, il est à la fois entraîneur, directeur de course et membre du personnel d’entretien. Il décrit l’expérience d’une jeune fille qui est venue essayer la piste l’été dernier : « Au début, elle avait peur et se sentait intimidée. Elle a commencé sur le tablier (section plate) pour monter très lentement sur la piste. Après une demi-heure, j’ai regardé ailleurs pendant environ deux minutes, et qu’est-ce que j’ai vu quand je me suis retourné? Cette fille dans le haut de la piste, émergeant d’un virage. Elle souriait à pleines dents et m’a crié “c’est génial!” »

Ensuite, il faut encourager les nouveaux coureurs à revenir et à apprendre les rudiments du sport. Pour Ryder, le plus difficile est de freiner, car il n’y a pas de freins sur un vélo de piste. Il travaille dur cependant pour y arriver et s’attarde aussi à d’autres aspects comme « la stratégie, la forme physique et beaucoup de nouvelles habiletés », exactement le genre de choses que Phil Abbott recherche. « Nous ne pouvons attendre qu’un talentueux cycliste de 19 ans vienne sonner à notre porte. Nous nous sommes dit, regardons attentivement le modèle de développement des athlètes et voyons ce que nous pouvons faire. Nous ne voulons rien laisser au hasard. »

Le père de Ryder, Mark, lui-même ancien patineur de vitesse et olympien, voit la nouvelle passion de son fils avec enthousiasme. « Nous croyions que ce serait formidable pour lui d’essayer et de développer ses qualités sur un vélo. Il a vraiment eu la piqûre du sport, et il adore la possibilité qu’il a de se faire de nouveaux amis et de chevaucher son super vélo quand il peut. »

Grâce à cette nouvelle et symbiotique relation entre l’ICS Calgary et la CBTL, il y a maintenant un endroit et une opportunité pour les jeunes coureurs de se perfectionner aux côtés de quelques-uns des meilleurs cyclistes sur piste du monde, comme Allison Beveridge. Et quel est le conseil qu’elle donne aux nouveaux coureurs? « Je leur dirais d’essayer dès qu’ils le peuvent, car c’est très, très enivrant. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

Les athlètes de l’ICSC en piste au vélodrome Glenmore

L’Institut canadien du sport de Calgary a conclu un nouveau partenariat avec le vélodrome Glenmore de Calgary. Les opérations quotidiennes de la piste extérieure de 400 m – incluant l’ouverture et la fermeture des installations, de même que la gestion des programmes et d’événements – seront maintenant assurées par l’ICSC. La tenue des championnats provinciaux d’Alberta est l’événement phare de la saison au vélodrome Glenmore. La piste reste en demande tout au long de l’année : des épreuves sanctionnées ont notamment lieu les mardis et les samedis soirs de printemps et d’été.

L’ICSC a conclu cette entente dans le but d’encourager l’entraînement multidisciplinaire de ses athlètes. L’entente accroît la possibilité d’entraînement de haut niveau au sein des installations de l’ICSC et offre aux athlètes l’accès aux vélos haute performance du vélodrome. Phil Abbott, entraîneur en cyclisme de l’ICSC et entraîneur-chef de l’Alberta Bicycle Association, est emballé par ce nouveau partenariat. À son avis, « il est important que le vélodrome soit géré de manière optimale. Le développement des athlètes en dépend et nous devons donc leur assurer un milieu d’entraînement de haute qualité. »

Le patineur de vitesse Philippe Riopel s’est entraîné des années durant sur piste de vélodrome pour renforcer son entraînement en patinage de vitesse. Son expérience dans le sport d’élite et sa connaissance intime du cyclisme sur piste lui ont valu le poste de gérant de piste de l’ICSC. Travaillant en collaboration avec l’ICSC et la Calgary Bicycle Track League (CBTL), M. Riopel assure les fonctions d’entraîneur, supervise les programmes et les courses et s’occupe de l’entretien des vélos. En tant qu’athlète de haut niveau, M. Riopel comprend parfaitement « l’objectif ultime du partenariat, qui est d’offrir une nouvelle option d’entraînement aux athlètes de Calgary et d’ailleurs. Le cyclisme sur piste est une discipline de choix pour l’entraînement multidisciplinaire : comme nous avons la chance d’avoir un vélodrome ici même à Calgary, nous voulons mettre un programme en place pour en tirer profit. »

L’ICSC a pris les rênes du vélodrome depuis peu, mais la CBTL, les athlètes de l’Institut et d’autres cyclistes ont déjà fait part de leurs commentaires enthousiastes. Un groupe de patineurs de vitesse supervisé par Xiuli Wang y a amorcé un entraînement par intervalles deux fois par semaine, tandis que Monique Sullivan, cycliste sur piste olympique, y a organisé une soirée de consolidation d’équipe pour ses commanditaires, aclaro softworks, inc.

L’entente établie entre l’ICSC et le vélodrome Glenmore est un nouvel exemple du sens de l’initiative de l’ICSC et de son remarquable effet d’entraînement sur les athlètes d’élite d’ici. L’ICSC espère que cette nouvelle initiative offrira aux athlètes de nouvelles façons de s’améliorer, de s’approcher toujours plus du podium ou de garder leur place au sommet de leur discipline.


Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

Velodrome Cycling Thrills Newcomers and Veterans

Fixed gear. Banked turns. No brakes. High speed. Sound crazy? For two-time World Track Cycling Championship medalist, Allison Beveridge, the rush of the track is hard to beat. Her favourite part is going fast. “The thrill of riding the track never really wears off no matter how many times you’re on it or how old you get.” Young, fledgling cyclist, Ryder Knoll, 11, shares the same thrill. Of the first occasion he tried the track, he says, “It was really fun and a little scary because I had never tried it before. I was scared that I might crash.”

Both Beveridge and Knoll have had the opportunity to hone their skills at the Calgary Velodrome. Beveridge says, “Local tracks allow individuals to start training and gain racing experience from a young age. The tactical and technical skills I learned when I was younger have proved to be a big asset to me over the years.”

Recently however, the Calgary Bicycle Track League (CBTL) has struggled to find qualified staff to run its programs. To help fill this void, CSI Calgary cycling coach Phil Abbott spearheaded a unique and innovative collaboration between the CSI Calgary and the CBTL.

Today, the CSI Calgary provides a pool of staff to run the track and CBTL programming. The goal is to put high quality coaches in place to ensure effective program delivery and athlete development, and to increase participation in the sport. Adds Abbott, “One of the key things necessary to effectively develop track cyclists is for the velodrome to be functioning to its capacity and that’s what we’re trying to accomplish.”

Program manager, former national team speed skater, Phil Riopel, wears many hats around the track – equal parts coach, race director and maintenance crew. He describes the experience of a young girl who came to try the track last summer, “At first, she was scared and intimidated. She started on the apron (flat infield), then very slowly went up onto the track. After half an hour or so I looked away for maybe two minutes, and next thing I see is this girl up on the rail at the top of the track, coming down the bank. She had a huge smile on her face and yelled, ‘This is awesome!’”

The next step is encouraging new riders to return and learn the sport. For Knoll, the hardest part is stopping as there are no brakes on a track bike. But he’s working hard on that and other things like, “strategy, getting fitter and learning a lot of new skills”, precisely the kinds of things Abbott is looking for. “We can’t assume that talented 19 year-old cyclists will just show up on our doorstep. We said, let’s look deep down at the athlete development model and see what we can do. We don’t want to leave anything to chance.”

Knoll’s father, Mark, himself a former speed skater and Olympian, is enthusiastic about his son’s new sport. “We thought it would be a great thing to try and for him to develop his skills on a bike. He has really taken a shine to the sport, and likes the chance to meet new friends and race his awesome bike when he can.”

Thanks to this new and symbiotic relationship between the CSI Calgary and CBTL, there is now a place and opportunity for young riders like Ryder to develop alongside some of the best track cyclists in the world, like Allison Beveridge. And what advice does he have for new riders? “I would tell them to try it the first chance they get because it is really, really fun.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto


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