Un gros échange… de connaissances!

On peut facilement être aspiré dans le tourbillon électronique de gens qui vendent la plus récente découverte du siècle qui transformera votre existence. L’huile de serpent, les remèdes miracles et les régimes garantis se multiplient, souvent à prix exorbitant. Le domaine de la préparation physique n’y échappe pas : on ne compte plus le nombre de « systèmes » en vente qui prétendent révolutionner la façon de s’entraîner et de compétitionner.

Toutefois, l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary) adopte une approche particulière quant à la formation. L’ICS Calgary, qui offre un cours sur la force et la performance pour la quatrième fois en trois ans, vise à éliminer les modes passagères et édifier l’essence de la préparation physique.

Le cours est donné par le Dr Matt Jordan, directeur du programme de préparation physique de l’ICS Calgary. Il souligne que c’est très différent parce qu’on cherche à échanger des connaissances et à créer un environnement d’apprentissage stimulant où les participants peuvent appliquer de nouvelles compétences dans un contexte d’entraînement concret.

« Nous ne voulons pas d’une approche standard où tout le monde tente de vendre quelque chose, qui semble se propager dans le domaine de la préparation physique », précise M. Jordan, qui travaille avec des athlètes de haut niveau en ski alpin, en ski de fond et en patinage de vitesse. « L’objectif de ce cours est d’échanger des connaissances – nous n’avons rien à vendre. Nous voulons simplement que les gens repartent en étant de meilleurs entraîneurs. »

Cette année, le cours est offert en deux groupes, d’après les commentaires recueillis lors des cours précédents. Le premier groupe vise à encourager la formation dans le sport et à générer des performances. Il s’adresse aux entraîneurs qui cherchent à élargir leurs connaissances et découvrir le système de préparation physique de l’ICS Calgary.

L’objectif est d’offrir une expérience d’apprentissage enrichissante qui repose sur la formation par observation, l’apprentissage fondé sur l’expérience et l’application de nouvelles connaissances. Par exemple, les participants effectueront un exercice avec un athlète pour développer des compétences d’évaluation des mouvements. Entre autres, les participants en apprendront sur le choix d’exercices, la conception de programmes et les paramètres de charge.

Le deuxième groupe s’adresse à des préparateurs physiques de haut niveau qui viennent échanger des connaissances. Nous avons créé ce groupe alors que les entraîneurs ont reconnu l’aspect avancé du système de l’ICS Calgary. Il se compose de discussions sur les sujets brûlants, jouant le rôle de « laboratoire de pensée » pour faire progresser encore davantage la préparation physique.

M. Jordan mentionne que le deuxième groupe s’appuie sur la collaboration dans le but de permettre aux participants d’élargir leur réseau. Les participants effectueront aussi des présentations dans leur propre champ d’expertise à ceux du premier groupe : on élargit ainsi la portée du cours, en atteignant l’objectif de l’échange des connaissances.

« Grâce à ce cours, nous avons attiré des gens très brillants, qui ne viennent pas seulement participer, mais aussi partager le fruit de leur recherche avec nous pour que tout le monde en profite », ajoute M. Jordan. Le deuxième groupe accueille cette année des entraîneurs d’une équipe professionnelle de la NBA et un groupe de la clinique de retour au sport NACL au Minnesota, qui feront une présentation au premier groupe.

C’est un vent de fraîcheur en matière de formation dans le domaine de la préparation physique, et Jordan et son équipe de l’ICS Calgary prennent leur rôle très au sérieux. « Nous ne vendons pas de la poudre aux yeux, déclare M. Jordan. Nous sommes là pour échanger des connaissances. »

 

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
03/05/17

Sport Science Solutions, Strength and Conditioning, Matt Jordan, Strength and Power Performance Course

L’ère du chronomètre prend fin

Le jadis tout puissant chronomètre, à son heure de gloire merveille technologique capable de mesurer et d’enregistrer le temps dans bon nombre d’usages, surtout le sport, est maintenant obsolète. Grâce à la conception d’un nouveau système de chronométrage à l’anneau olympique, les entraîneurs de patinage de vitesse munis de chronomètres lors des entraînements sont maintenant chose du passé.

Financé par l’anneau olympique et le programme Innovations pour l’or d’À nous le podium, le projet commun entre l’ICS Calgary et l’anneau olympique s’attaque à une lacune majeure sur la mesure de l’incidence de la façon de patiner d’un athlète sur son temps. Mettant à profit une technologie matérielle conçue pour la course automobile et un logiciel privé créé par John Little, spécialiste des TI de l’anneau olympique, le système mesure la performance d’un patineur sous toutes ses coutures.

« Par le passé, nous savions uniquement qu’un athlète était plus lent qu’un autre, mais pas toujours pourquoi, a déclaré Scott Maw, responsable des sciences du sport de l’ICS Calgary pour le patinage de vitesse. Le système de chronométrage nous permet d’établir à quel endroit de la piste le patineur perd du temps par rapport à un autre. »

Pendant l’entraînement, les patineurs portent une puce à chaque cheville, qui envoie un signal à une horloge maîtresse chaque fois qu’ils traversent un fil enfoncé dans la glace. Le système enregistre et calcule les temps et les vitesses de 16 portions de la piste, ce qui donne un portrait plus détaillé de la vitesse de patinage durant chaque tour.

Le système diffuse les données en temps réel aux entraîneurs et au personnel dans une interface sur tablette ou téléphone mobile entièrement personnalisable : temps de chaque tour, vitesse actuelle, position actuelle, indication du couloir dans le virage, durée de la série et temps total de l’entraînement. L’entraîneur peut afficher, sur un seul écran, les données de tous les athlètes actifs en même temps.

Pour l’entraîneur Crispin Parkinson, le nouveau système est une nette amélioration. « Je passe plus de temps à entraîner, plutôt que de devoir diriger l’entraînement, a-t-il mentionné. Je n’ai pas à prévoir le moment où chacun fait ses intervalles, donc je peux en faire davantage lors de chaque séance. Mon temps est mieux utilisé. »

Le Dr Erik Groves, directeur de la recherche et de l’innovation de l’ICS Calgary, est à l’origine du projet. Il souligne que d’après les données recueillies jusqu’à présent, l’utilisation actuelle du système n’est que la pointe de l’iceberg. « Un jour, nous serons en mesure d’analyser les données d’entraînement sur la distance parcourue, la répartition de la vitesse, les séries et les répétitions par jour, par semaine, par mois et par année, a-t-il expliqué. Nous pourrons aussi nous servir du système pour effectuer des tests physiologiques et analyser les courses. »

M. Parkinson indique que le système représente une nouvelle forme de communication des renseignements avec ses patineurs. « Un patineur pourrait ne pas comprendre ce que je lui explique sur son patinage. Les données viennent illustrer mes propos et informent l’athlète d’une autre manière qui pourrait lui sembler plus claire. »

Malheureusement, la triste fin du modeste chronomètre était inévitable; le monde du patinage de vitesse a tourné la page vers un avenir meilleur. « C’est un outil pratique qui m’aide énormément et me facilite la tâche, a ajouté Parkinson. Je passe moins de temps à gérer et plus à entraîner. »

Statistiques intéressantes de la saison 2016-2017

• Distance totale enregistrée parcourue par les patineurs : 92 551 km

• Segments où l’on a enregistré la vitesse : ~3 855 700

• Temps par tour le plus fréquent en secondes : 35-36

• Plus grande distance parcourue par un patineur en une journée : 51,6 km

 

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
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19/04/17

Sport Science Solutions, Research and Innovation, Own the Podium, Scott Maw, Olympic Oval, Erik Groves

Le coaching et le désir d’apprendre

Dans un pays aussi grand que le Canada, il peut être difficile d’offrir l’accessibilité à des programmes de formation spécialisée regroupés en un même endroit. Dans le cas du diplôme avancé en entraînement (DAE) offert par l’Institut canadien du sport de Calgary, le programme était offert uniquement aux entraîneurs qui vivaient à Calgary ou qui étaient prêts à y déménager.

Dernièrement, l’adoption d’une nouvelle plateforme en ligne, appelée D2L (Desire2Learn), a réduit la dépendance du DAE envers la région géographique et a élargi l’accès aux entraîneurs de partout au pays. « Nous savions que le programme ne répondait pas aux besoins des étudiants », dit Jason Sjostrom, directeur du programme d’entraînement de l’ICS Calgary. « La plateforme D2L rend la formation des entraîneurs possible en améliorant l’accessibilité au DAE. Ce n’est pas réaliste que tous les entraîneurs déménagent à Calgary », ajoute-t-il.

D2L est un espace éducatif hébergeant toutes les caractéristiques nécessaires pour le DAE et offrant plus de collaboration, de personnalisation et d’accessibilité que ce que le programme offrait. M. Sjostrom précise que puisque les entraîneurs ne sont pas toujours dans une ville-centre et que leurs horaires ne sont pas toujours compatibles avec les environnements de formation traditionnels, D2L est nécessaire afin que le DAE soit plus accessible et flexible pour les étudiants. « L’avenir de la formation des adultes passe par l’apprentissage asynchrone », dit-il. « Les entraîneurs sont sur le terrain jusqu’à 30 heures par semaine et ils doivent avoir accès au programme durant leur temps libre. »

Pour la Dre Cari Din, mentore de la cohorte du DAE et spécialiste en leadership et en entraînement efficace, D2L a modernisé l’environnement de formation. « Maintenant, nous pouvons faire des exercices en temps réel dans des situations réelles », dit-elle. « Par le passé, nous avons créé des simulations pour faire travailler les entraîneurs, mais ça n’a pas le même effet. » Le programme n’est pas fait pour remplacer les autres méthodes de formation, mais plutôt pour les améliorer. « Nous recherchons un juste équilibre », dit Mme Din.

Un des avantages clés de la plateforme D2L est la collaboration, en plus de l’accès amélioré. Les utilisateurs peuvent tout partager en un seul endroit, que ce soit des travaux, du contenu de cours, des forums de discussion et même de simples enregistrements vocaux. Lorelei St. Rose est une entraîneuse de patinage de vitesse sur courte piste à Prince George en Colombie-Britannique. Pour elle, D2L aide les entraîneurs à ne pas rester coincés dans leur propre sport. « Nous travaillons ensemble et nous partageons nos idées, ce qui nous permet de découvrir de nouvelles manières d’apprendre les uns des autres », dit-elle.

Steven Hitchings, entraîneur de natation du club de natation Goldfins de Saskatoon, aime la possibilité de tout personnaliser dans D2L selon ses besoins. « Je peux personnaliser la plateforme et revenir en arrière pour comprendre d’une manière qui me semble logique », explique-t-il. « Je peux tout organiser à ma manière et y revenir plus tard. »

La plateforme a considérablement simplifié la mise en œuvre du programme et a offert de nombreuses occasions pour partager le travail dans un endroit structuré et pour y réfléchir. « La plateforme est très inclusive et elle encourage la réflexion d’un angle inhabituel », dit Mme Din.

Mme St. Rose dit que même s’il faut un peu plus de travail pour faire partie d’un groupe que d’être sur place, l’utilisation de la technologie pour faire partie d’une classe virtuelle s’en approche.

En définitive, la plateforme, qui a été implantée grâce à un partenariat entre l’ICS Calgary, l’ICS Ontario et l’Association canadienne des entraîneurs, élargit l’environnement de formation des entraîneurs et renforce la capacité des entraîneurs dévoués et motivés à améliorer leurs connaissances et leurs compétences.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
12/04/17

Coaching Association of Canada, Advanced Coaching Diploma, Cari Din, Jason Sjostrom, Desire2Learn, CSI Ontario

Le bronze en biathlon un stimulus pour l'avenir

La station de ski Holmenkollenn à Oslo, lieu historique ancré dans la culture norvégienne, représente plus d’un siècle de compétitions de ski nordique légendaires. Lors d’une journée spéciale en 2016, elle a également été le théâtre d’une victoire historique pour l’équipe masculine de biathlon relais canadienne, qui a remporté sa première médaille de bronze lors de l’épreuve par équipe de 4 x 7,5 km, derrière les Norvégiens et les Allemands aux championnats du monde.

L’équipe de quatre hommes constituée des frères Scott et Christian Gow, de Brendan Green et de Nathan Smith sera reconnue pour cette victoire en étant nommée équipe de l’année 2016 lors des prochains Alberta Sport Awards, qui seront organisés par Alberta Sport Connection, un partenaire de l’ICS Calgary.

« C’était une journée extraordinaire pour nous », mentionne Nathan Smith, le vétéran de l’équipe. « Oslo est l’endroit par excellence pour le ski nordique, et une foule énorme assistait à la course. » Il ajoute que même si la Norvège a remporté la victoire, participer à l’épreuve contre l’équipe locale était amusant. « L’atmosphère entourant la médaille était presque meilleure que la médaille elle-même », plaisante-t-il.

Nathan a dû subir un contrôle antidopage avant la fin de la course et a été forcé de rester à l’intérieur et de regarder son équipe terminer l’épreuve. Il mentionne que regarder la fin était stressant, mais qu’il a été soulagé lorsque le skieur de dernier parcours de l’équipe, Brendan Green, a franchi la ligne d’arrivée pour remporter la médaille de bronze.

Pour les quatre membres de l’équipe, ce fut une course et une journée très spéciales. « Gagner la médaille de bronze était incroyable », dit Scott Gow. « Nous savions que c’était possible, mais pour y arriver, il fallait que les quatre membres de l’équipe réussissent une course parfaite pendant la même journée, et nous avons réussi à le faire lors des championnats du monde. »

« Ces individus et ces équipes sont les meilleurs de l’Alberta. Nous sommes fiers de ce qu’ils ont accompli et nous sommes honorés de reconnaître leur contribution exceptionnelle au sport de notre province » dit Andrew Ference, président de l’Alberta Sport Connection. « Ils ont atteint de plus hauts sommets, ont persévéré, ont donné l’exemple et ont amélioré notre système sportif. »

La médaille de bronze, ainsi que la médaille d’argent individuelle gagnée par Nathan en 2015, a donné à l’équipe de l’espoir et une confiance qu’ils n’avaient pas avant. Dans un sport dominé essentiellement par quelques pays européens, atteindre le podium a permis de modifier l’attitude des membres de l’équipe.

« En tant qu’équipe, nous avons atteint un point décisif, » dit Scott. « Il y a quelques années, nous avions un blocage psychologique, mais avoir gagné pour une première fois aide toute l’équipe à espérer. »

Croire que tout est possible encourage l’équipe à persévérer à l’approche des Jeux olympiques d’hiver de 2018. L’équipe a eu des hauts et des bas au cours de la saison après avoir remporté la médaille de bronze, mais elle est enthousiaste à l’idée de tirer profit de la force conférée par cette victoire.

Scott affirme qu’ils gardent de bons souvenirs de cette année-là, mais qu’ils souhaitent s’améliorer après la saison entière qu’ils ont passée depuis. « Nous mettons l’accent sur notre entraînement pour être plus en forme et plus rapides à la prochaine saison. Le facteur le plus important est l’esprit positif et la confiance de l’équipe, à la fois pour le relais et les courses individuelles, » dit-il.

Nathan s’est remis d’un virus persistant semblable à la mononucléose qui l’a empêché de participer aux épreuves pendant la majorité de la saison 2016 – 2017. Il a commencé son entraînement tôt cette saison en prévision des prochains Jeux olympiques d’hiver qui se tiendront à Pyeongchang en 2018. Cette expérience a été difficile, mais Nathan affirme qu’elle lui a donné un surplus de motivation pour remonter la pente.

Pour le moment, il a au moins une occasion de se réjouir au souvenir de cette médaille historique une fois de plus avant de se concentrer sur l’avenir. Le biathlon est un sport méconnu au Canada, et Scott affirme que ce prix a beaucoup de valeur aux yeux de l’équipe. « C’est toujours très plaisant de recevoir un prix et d’être reconnu, » dit-il.

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
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19/04/17

Sport Science Solutions, Mental Performance, Alberta Sport Connection

Le Camp des recrues RBC comble un besoin

Il faut des efforts concertés pour découvrir de nouveaux athlètes de talent. Le système sportif canadien a pendant longtemps négligé cette recherche, qui exige de suivre l’évolution des jeunes athlètes depuis leurs débuts jusqu’à l’élite sportive de haut niveau. À sa deuxième année, le Camp des recrues RBC instaure une dynamique à l’échelle nationale et attire des milliers d’athlètes lors d’événements de qualification. En Alberta seulement, environ 400 athlètes participeront à quatre événements de qualification.

À ce jour, trois événements de qualification régionaux ont eu lieu en Alberta, soit à Grande Prairie, à Lethbridge et à Okotoks, alors qu’un autre est prévu à Edmonton le 8 avril. Les athlètes masculins et féminins offrant les meilleures performances lors de ces événements de qualification se mesureront les uns aux autres à l’ICS de Calgary, lors de la finale régionale le 6 mai.

Le programme Camp des recrues RBC offre aux jeunes athlètes une occasion de prendre part à des événements de reconnaissance des talents qui visent à évaluer la puissance, la force, la vitesse et l’endurance. L’objectif du programme consiste à trouver des athlètes talentueux et à leur offrir la possibilité d’essayer un nouveau sport dans lequel ils sont susceptibles d’exceller.

Kayla Dodson, 24 ans, s’est distinguée comme la meilleure athlète féminine lors de l’événement de Grande Prairie. Elle a joué au hockey féminin interuniversitaire pendant cinq ans tout en étudiant les sciences du sport. Elle travaille maintenant en tant que préparatrice physique au centre de développement sportif de l’Alberta de Grande Prairie.

Elle n’est pas certaine dans quel sport elle pourrait exceller, mais indique qu’elle aimerait faire l’essai du cyclisme sur courte piste. Elle est consciente que la route menant aux Jeux olympiques est longue et que seul un petit nombre d’athlètes y parviennent. Elle nous rappelle quand même que « tous les athlètes rêvent de participer aux Jeux olympiques ».

Selon Joshua Riker-Fox, participant au programme Athlètes Olympiques RBC et aux épreuves du pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 2008, le programme Camp des recrues RBC comble un besoin au sein du système sportif canadien. « C’est vraiment formidable que RBC ait pris l’initiative d’aider à combler ce manque », indique-t-il. « Je crois que les athlètes ne manqueront pas la chance de prendre part à cette initiative, particulièrement dans les sports moins techniques. Il s’agit d’une excellente occasion de reconnaître les athlètes prometteurs. »

Voilà sûrement l’espoir de plusieurs organismes nationaux de sport (ONS), dont onze participent au programme, y compris dans les domaines du cyclisme, de l’aviron et de l’athlétisme. Ils recherchent tous des athlètes au fort potentiel dans leur sport. Après les événements de qualification, l’ICS de Calgary entrera en contact avec des représentants des ONS pour comparer les données sur les performances des athlètes avec les normes établies par ces organismes pour tenter de sélectionner de nouveaux athlètes au potentiel important dans un sport en particulier.

Pour Miranda Sallis, gestionnaire des services en matière de performance à l’ICS de Calgary, le fait que tous les partenaires se mobilisent derrière un objectif commun est une expérience positive. « Il est formidable de collaborer avec les centres de développement sportif de l’Alberta, la Fondation olympique canadienne et RBC pour attirer de nouveaux athlètes pouvant présenter un fort potentiel dans certains sports », précise Mme Sallis. « La réaction à l’égard du programme est très encourageante ».

Lorsque Kayla Dodson allait à l’école en Australie, elle se souvient avoir connu des programmes de reconnaissances des talents au niveau primaire qui cherchaient à reconnaître les athlètes prometteurs. « L’approche est différente là-bas », indique-t-elle. « Je me souviens m’être dit que le Canada devrait avoir une initiative semblable ». C’est maintenant une réalité grâce au Camp des recrues RBC.

À tous les athlètes anonymes qui cherchent une occasion de briller, prenez votre courage à deux mains et inscrivez-vous au Camp des recrues RBC! Vous ne savez pas où vous pourriez terminer.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
05/04/17

NextGen, Athlete Resources, Miranda Sallis, RBC Training Grounds


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