Soutien amélioré de la part de l’équipe de soutien intégré pour les sports nordiques

Comme les athlètes canadiens de sports nordiques et para-nordiques prennent leur élan sur la scène internationale, les athlètes et les entraîneurs ont de plus en plus besoin des services de l’équipe de soutien intégré de l’ICS Calgary. C’est là que Jessica Kryski, physiologiste sportive de l’ICS Calgary, fournit l’appui nécessaire.

Madame Kryski, travaillant à l’origine dans les bureaux principaux de l’ICS Calgary, a vu son expertise de plus en plus utilisée par les athlètes et les entraîneurs de sports nordiques de Canmore. Elle voyageait de plus en plus fréquemment entre Calgary et Canmore. En juin 2016, elle est déménagée à Canmore pour mieux coordonner les activités des équipes nationales de sports nordiques sur place.

Madame Kryski participe à la planification hebdomadaire et annuelle des sports nordiques ainsi qu’aux tests et aux suivis physiologiques, en plus d’offrir son aide lors de certaines séances d’entraînement. Être installée à Canmore lui permet d’avoir plus de temps à offrir aux directeurs de haute performance, aux entraîneurs, aux skieurs et aux autres membres de l’équipe de soutien intégré. « C’est très pratique de pouvoir assister aux séances d’entraînement plus souvent afin de bien évaluer la charge et l’impact, explique Mme Kryski. Être toujours sur place permet d’avoir plus de conversations spontanées, de tisser des liens plus étroits et d’obtenir la pleine confiance des équipes. »

Emily Nishikawa est une fondeuse établie à Canmore, qui participe surtout à des épreuves de longue distance. Madame Kryski travaille avec elle depuis quelques années et elles ont développé une excellente relation de travail. « Je sens que je peux toujours lui poser des questions et j’accorde beaucoup d’importance à son opinion d’expert. Avec mon entraîneur, nous pouvons personnaliser mon plan d’entraînement selon les résultats à des tests et le suivi quotidien. Le fait que Jessica soit installée à Canmore rend tout plus facile et fluide. »

Ski de fond Canada remarque une différence maintenant qu’un membre de l’équipe de soutien intégré de l’ICS Calgary est sur place. « Cela fait une énorme différence de pouvoir compter sur l’expertise de Jessica à Canmore à temps plein, de travailler collectivement avec toutes les disciplines de sports nordiques et d’acquérir de nombreuses connaissances, explique Tom Holland, directeur de haute performance. Le travail de Mme Kryski se fait aussi sentir dans tout le pays chez les athlètes et les entraîneurs des équipes nationales et des équipes de développement. »

Le changement profite aussi aux autres membres de l’équipe de soutien intégré au sein de l’ICS de Calgary. Anna Aylwin, entraîneure-chef, musculation et préparation physique pour les sports nordiques mentionne que le déménagement de Mme Kryski à Canmore a amené l’approche de l’équipe de soutien intégré vers de nouveaux sommets. « L’approche du travail de l’équipe de soutien intégré pour les sports nordiques est très pratique. Que Jessica soit là nous donne une base plus stable. Savoir qu’elle est là rend le travail avec les athlètes d’emplacements satellites beaucoup plus efficace. Je crois que nous avons fait des pas de géants afin d’établir un centre d’excellence pour les sports nordiques. »

Ski de fond Canada, Biathlon Canada et le ski para-nordique sont tous établis au Canmore Nordic Centre. Le centre, qui donne accès à plus de 100 km de pistes de calibre mondial, à 31 couloirs de tir pour le biathlon, à un anneau pavé pour le ski à roulettes et à des pistes de biathlon de compétition, accueille plus de 25 athlètes de l’équipe nationale appuyés par les ICS, et d’autres groupes de développement qui s’y entraînent.

Les championnats nationaux de ski de 2017 se tiendront au Canmore Nordic Centre du 18 au 25 mars. Il s’agit d’une excellente occasion de voir l’élite canadienne à l’œuvre à l’approche des Jeux olympiques de Pyeongchang en février 2018.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Lisa Thomson
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
22/02/17

Sport Science Solutions, Sport Physiology, Strength and Conditioning, Biathlon Canada, Jessica Kryski, Anna Aylwin

Les stratégies de récupération font les champions

Pour l’entraîneur olympique Les Gramantik, les jours de récupération ne sont pas optionnels, il sont impératifs. Ce ne fut pas toujours le cas pour son groupe d’entraînement, surtout quand il est arrivé dans le système d’entraîneurs il y a plus de 40 ans.

« On exigeait que les athlètes s’entraînent très fort et on accordait peu d’importance à la récupération », affirme Gramantik. « Nous le savons maintenant, la récupération fait partie intégrante de l’entraînement; sans une récupération adéquate, il est impossible de s’entraîner et de faire bonne figure en compétition. »

Gramantik se fie à une équipe de professionnels, une équipe de soutien intégré, pour aider ses athlètes à adopter des stratégies de récupération optimales. Des fournisseurs de services qualifiés à l’ICS Calgary contribuent à cette approche de pointe en répondant aux besoins individuels des athlètes et en aidant les entraîneurs à prendre leurs décisions. Comme l’explique Gramantik : « Même si je lis beaucoup, je m’abstiens de donner des conseils sur un sujet pour lequel je n’ai pas de formation. Il est donc pratique de pouvoir diriger les athlètes vers des experts dans d’autres domaines. »

La diététiste de la performance Kelly Drager est l’une de ces professionnelles accessibles à l’ICS Calgary. Elle prépare les athlètes pour le succès en se concentrant sur un maximum de trois nouvelles modifications à la fois pour favoriser la constance, et non le perfectionnisme. Cette approche élimine la tâche titanesque d’essayer de suivre une diète stricte, ce qui peut s’avérer décourageant pour quiconque tente de créer de nouvelles habitudes.

« Comme nous adoptons une approche axée sur les athlètes, nous voulons que ceux-ci en retirent quelque chose qu’ils peuvent prendre en charge et sentent que cela peut les avantager au plus haut niveau », dit Mme Drager. « Les petites réussites peuvent entraîner une cascade d’autres changements positifs. »

Par exemple, selon Mme Drager, la question critique pour les athlètes est la suivante : « Que mangez-vous et qu’est-ce qu’il vous manque?» Pour ce qui est de leur alimentation quotidienne, les jours d’entraînement intense, il faut refaire le plein d’énergie de manière appropriée en rapport avec la quantité d’énergie dépensée.

Il en va de même pour les jours d’entraînement légers. Il faut avoir un plan pour s’ajuster en conséquence.

Si un entraîneur peut ordonner à un athlète de se reposer et si un diététiste peut guider un athlète pour qu’il refasse le plein de carburant, un des éléments les plus difficiles de la récupération des athlètes qui ont l’esprit de compétition est de les convaincre de lâcher prise mentalement.

Derek Robinson est conseiller en performance mentale à l’ICS Calgary depuis plus d’une décennie. « Le plus important au sujet de la récupération est un état d’esprit qui permet à l’athlète de se donner la permission d’empêcher son cerveau de continuer. »

Dans son rôle de fournisseur de service des équipes de soutien intégré pour un sport d’équipe, M. Robinson s’occupe de l’aspect mental de la récupération en mettant en place une séance de récupération d’une durée de 15 à 20 minutes le soir lorsque l’équipe est sur la route. Cela comprend un protocole selon lequel ils doivent remettre leurs téléphones (après avoir communiqué avec leurs familles), ce qui permet aux athlètes de s’engager mentalement dans la séance de relaxation, de « mettre l’interrupteur sur ‘arrêt’ », littéralement. Ces séances favorisent un état de relaxation qui sert à préparer leur corps et leur esprit à une bonne nuit de sommeil, élément qui, selon M. Robinson, peut souvent être négligé comme outil de récupération, mais qui est essentiel à une approche holistique axée sur les athlètes.

M. Robinson décrit cela un peu comme un cercle vicieux. En effet, on doit insister sur le sommeil pour une récupération optimale, mais celui-ci ne doit pas être facteur de stress. « On peut contrôler nos habitudes entourant le sommeil, mais on ne peut contrôler le moment où l’on s’endort. À ce moment, il faut juste se laisser aller. C’est à cet instant qu’il faut juste avoir confiance que l’on va s’endormir et ne pas s’inquiéter, car l’inquiétude peut provoquer l’insomnie. »

Ce sont des conseils d’expert avisés comme ceux-là, dans des domaines que l’on considérait auparavant comme insignifiants, que des entraîneurs comme Gramantik sont maintenant en mesure de mettre en pratique dans le cadre d’un programme équilibré d’équipe de soutien intégré, et qui aident les athlètes à monter sur le podium.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Jessica Zelinka
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
15/02/17

Sport Science Solutions, Integrated Support Team, NextGen, Nutrition, Kelly Drager, Mental Performance, Strength and Conditioning, Derek Robinson, Les Gramantik

La recherche des prochains médaillés olympiques est lancée

Le programme novateur du Camp des recrues RBC vise à trouver la perle rare et prend actuellement de l’ampleur partout au pays. Depuis maintenant deux ans, le programme unique de recrutement d’athlètes cherche partout le prochain grand athlète olympique canadien. Qui cela sera-t-il?

La recherche des prochains médaillés olympiques est lancée avec 25 épreuves de qualification locales et cinq épreuves finales régionales dans tout le pays. Le programme est ouvert aux athlètes âgés de 14 à 25 ans et cible à la fois les jeunes athlètes doués dans leur sport et les athlètes plus âgés avec un potentiel inexploité pour un autre sport. Des sports comme le bobsleigh, l’aviron et l’athlétisme sont prisés par des athlètes fougueux qui s’intéressent à ces sports lorsqu’ils sont plus âgés; le Camp des recrues RBC sait que des étoiles cachées attendent qu’on les découvre.

La vitesse, la puissance, la force et l’endurance des athlètes sont évaluées grâce à plusieurs tests. Les athlètes visent aussi à atteindre des étalons de performance élaborés par les organismes nationaux de sport (ONS) qui cherchent à dénicher des athlètes talentueux avec le potentiel de remporter une médaille olympique.

La RBC s’est associée au Comité olympique canadien (COC), à la Fondation olympique canadienne, à CBC Sports et au réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOP) pour mettre en œuvre le programme.

En Alberta, l’ICS Calgary a été engagée pour planifier les épreuves de qualification locales dans cinq Alberta Sport Development Centre ainsi que les épreuves finales régionales à l’ICS Calgary. Miranda Sallis, directrice des services de performance à l’ICS Calgary, est responsable de la planification et de la gestion des épreuves; elle envoie aussi des spécialistes en physiologie de l’ICS Calgary aider à évaluer les athlètes. « Il s’agit vraiment d’efforts collaboratifs qui nécessitent beaucoup de coordination entre les partenaires », dit-elle.

Wendy Moar, coordinatrice du Alberta Sport Development Centre Northwest de Grande Prairie, est ravie d’organiser des épreuves de qualification locales. « Nous sommes emballés à l’idée d’organiser les épreuves et d’y participer, dit Mme Moar. Il s’agit d’un rôle important que notre centre peut jouer. Notre objectif et notre mandat consistent majoritairement à se spécialiser dans la prestation de services de sciences du sport qui aident les athlètes à passer au niveau supérieur; le programme du Camp des recrues RBC correspond parfaitement à cet objectif. »

Jamie Strauss fait partie des athlètes qui cherchent à percer; c’est une joueuse de volleyball de cinquième année au collège régional de Grande Prairie. Jamie, 23 ans, veut utiliser ses talents sportifs pour passer du volleyball à un nouveau sport, comme l’aviron. « Je pense que c’est une formidable occasion pour des athlètes comme moi, dit-elle. Je suis impatiente de participer et de voir ce dont je suis capable. »

Jusqu’à 50 athlètes de tout le pays pourraient bénéficier de financement, de mentorat et de soutien supplémentaires de la part de la RBC et de la Fondation olympique canadienne pour alimenter leur passion et leurs rêves olympiques. Le meilleur athlète de chaque épreuve finale régionale du Camp des recrues RBC vivra aussi une expérience olympique merveilleuse : un voyage aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud.

Être découvert constitue une perspective excitante pour n’importe quel athlète, mais ce que le Camp des recrues RBC offre surtout est un autre moyen pour les athlètes d’atteindre leurs objectifs. « Je le vois comme une chance pour un athlète, qui fera tout son possible pour participer au programme, affirme Mme Moar. Celui-ci offre de nombreuses possibilités. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
01/02/17

 

NextGen, Canadian Olympic Committee, Miranda Sallis, RBC Training Grounds

Le passage à l’action

Dans la vie, les objectifs les plus ambitieux et les plus importants exigent du temps et des efforts qui sont proportionnels à la tâche; entreprendre d’obtenir un doctorat, par exemple. Une telle entreprise n’est pas pour les frileux, mais plutôt pour les quelques-uns d’entre nous qui tentons de changer le monde. Ils choisissent de passer à l’action.

Le directeur du programme de préparation physique de l’ICS Calgary, Matt Jordan, a atteint un jalon dans son passage à l’action, soit sa thèse de doctorat : Neuromuscular Function in Alpine Ski Racers with ACL Reconstruction: A Return to Sport Framework (la fonction neuromusculaire chez les skieurs ayant subi une reconstruction du ligament croisé antérieur : un cadre pour le retour au sport). Jordan a entamé son aventure il y a quatre ans pour combler ce qu’il considérait comme une lacune importante dans la gestion des blessures au ligament croisé antérieur chez les skieurs alpins.

Ayant travaillé avec l’équipe féminine de ski alpin de 1999 à 2003, puis de nouveau en 2010, Jordan en est venu à la conclusion que la récupération après une blessure au ligament croisé antérieur était souvent évaluée en fonction de renseignements subjectifs provenant des athlètes et de leurs équipes de soutien. Il voulait concevoir de meilleurs programmes et mieux déterminer l’état des blessures.

« L’objectif principal était de mettre en place des tests plus efficaces », explique-t-il. « Élaborer un test simple dans l’environnement d’entraînement qui soit plus névralgique que ce qui se faisait habituellement. » L’idée était simplement de déterminer comment mieux concevoir les programmes d’entraînement pour que l’athlète retrouve un niveau fonctionnel optimal.

Pour cela, Jordan a élaboré un protocole de test au moyen de plateformes de force afin de mesurer l’asymétrie entre le genou blessé de l’athlète et son genou sain. Cette mesure objective a aidé les athlètes et leurs équipes de soutien à comprendre comment la récupération progresse. De plus, elle a servi à empêcher les athlètes à retourner à la neige trop tôt.

« La plupart des gens croient que dans le cas d’une blessure au ligament croisé antérieur, une période de récupération de dix mois suffit avant de retourner sur les pentes. Mais en réalité, de nombreux skieurs, malgré le fait qu’ils retournent skier, traînent quand même des déficits qui persistent après la récupération », ajoute Jordan.

L’ancienne skieuse alpine Kelly VanderBeek a collaboré étroitement avec Jordan après avoir subi une blessure catastrophique au genou qui l’a empêchée de participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2010. « C’était vraiment intéressant de voir les déséquilibres et de comparer mes deux genoux, » dit VanderBeek. « Ce n’était pas juste une question de force, mais aussi de rapidité à réagir. »

Bien que ses recherches aient été axées sur les blessures au ligament croisé antérieur et la récupération, Jordan s’est aussi concentré sur l’importance de mettre en place une solide équipe multidisciplinaire pour appuyer le processus de récupération.

Jon Kolb, directeur de la science du sport et de l’innovation d’À nous le Podium, affirme que la façon de comprendre de Jordan est basée sur le travail d’équipe. « Il reconnaît qu’il faut beaucoup de gens pour ramener un athlète après une blessure », explique Kolb.

Ultimement, la valeur de la recherche novatrice de Jordan réside dans la manière avec laquelle l’équipe de soutien collabore pour aider l’athlète à retourner à la compétition et les motifs qui sous-tendent la décision de lui donner le feu vert ou non. « Quand c’est toi qui dois décider à quel moment un athlète peut retourner au sport, il est préférable d’avoir une mesure objective avec laquelle travailler plutôt que simplement improviser, » ajoute-t-il.

Jordan comprend aussi à quel point une chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur peut avoir des répercussions sur la carrière et la vie d’un athlète. « Les athlètes qui subissent des blessures majeures changent à jamais », souligne-t-il. Cela interpelle fortement VanderBeek, qui explique qu’elle a traversé pendant sa récupération une phase durant laquelle tout ce qui comptait pour elle était de pouvoir jouer avec ses futurs enfants.

Ce que Jordan espère, c’est que ses recherches changeront la façon de gérer les blessures au ligament croisé antérieur en permettant un retour au sport réfléchi et intelligent. « Je crois que j’ai semé l’idée dans suffisamment d’esprits que nous devons procéder d’une façon différente », poursuit Jordan. « Ce n’est que le début. »

Jordan prévoit maintenant retourner travailler avec des athlètes, effectuer davantage de mentorat et poursuivre ses recherches. En réfléchissant à cette grande réalisation, il constate qu’il est heureux d’avoir terminé, mais aussi qu’il est très motivé à passer à l’étape suivante. « Faire mon doctorat était une entreprise d’envergure », déclare-t-il. « J’ai toujours voulu faire ça et je suis content d’être passé à l’action. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
08/02/17

Sport Science Solutions, Research and Innovation, Sport Medicine, Sport Physiology, Own the Podium, Matt Jordan

Gagner de la bonne façon

(Arianne Jones, Luge)

Dans un monde où nous n’avons jamais été aussi liés les uns les autres, nombre d’entre nous connaissent des moments, des jours, des semaines ou des mois, durant lesquels nous nous sentons complètement déconnectés et totalement seuls. Cette rupture est évidente quand on constate le vaste éventail de problèmes de santé mentale qui existent; parfois, c’est une mauvaise journée, parfois, c’est une sévère dépression.

Dans le sport de haute performance, les athlètes sont en général perçus comme forts et infaillibles. Cependant, comme tout le monde, ils ne sont pas immunisés contre la maladie mentale. De nombreux athlètes sont aux prises avec des problèmes tels que des troubles alimentaires, la consommation de drogues, des troubles anxieux ou la dépression, et ils peuvent être portés à croire qu’ils auront l’air faibles s’ils cherchent de l’aide pour des questions de santé mentale ou d’ordre émotionnel.

Aujourd’hui, cependant, la situation entourant la santé mentale change radicalement. En fait, la maladie mentale constitue maintenant un problème médical légitime et sérieux dans la société.

L’une des meilleures athlètes olympiques du Canada travaille sans relâche pour amener le problème de la maladie mentale à l’avant-plan. Clara Hughes, cycliste, patineuse de vitesse et ancienne de l’ICS Calgary, est la porte-parole depuis maintenant cinq ans de la campagne Bell Cause pour la cause, qui vise à sensibiliser à la maladie mentale et à en effacer les stigmates. En racontant son combat contre la dépression, Clara a donné un côté humain à la maladie mentale et inspiré d’innombrables personnes à s’exprimer et à chercher de l’aide.

À l’ICS Calgary, la santé mentale et le mieux-être constituent depuis longtemps une priorité et le programme Plan de match offre des services de soutien facilement accessibles. « Nous avons toujours fourni des services en santé mentale à nos athlètes », affirme Cara Button, directrice des relations avec les intervenants et administratrice du programme Plan de match. « Les athlètes l’apprécient, car ils ont un endroit où aller lorsqu’ils ont besoin d’aide. Le président et directeur Dale Henwood mérite des éloges pour avoir mis sur pied ce processus. »

Frank van den Berg, directeur de la performance mentale, a travaillé avec son équipe pour intégrer la santé mentale globale dans leur champ de pratique. Cela a donné lieu à la mise en place d’options d’intervention et de programmes dans des secteurs comme l’optimisation de l’amélioration de la performance, la gestion du dysfonctionnement de la performance et le traitement de la perte de performance.

« Nous nous efforçons de “gagner de la bonne façon”, souligne Frank van den Berg. Nous nous attardons au côté humain du sport. » Cette approche holistique permet de veiller à ce que la mentalité « gagner à tout prix » n’entraîne pas le sacrifice de la santé à long terme d’un athlète, de ses relations et de son bien-être.

Frank van den Berg et Cara Button ont constaté que les athlètes parlent de plus en plus facilement de problèmes de santé mentale. « C’est beaucoup plus facile d’aborder le sujet de la santé ou de la maladie mentale aujourd’hui », mentionne Button. « Il y a beaucoup plus d’athlètes qui abordent le sujet avec moi qu’auparavant », ajoute van den Berg. « Je parle de santé mentale régulièrement avec les athlètes; quelle est leur passion, qu’est-ce qu’ils veulent accomplir dans le sport, arrivent-ils à composer avec les attentes et les pressions du sport et de la vie en général? »

Frank van den Berg souligne qu’il est primordial d’intervenir rapidement lorsque des problèmes surviennent. « Il faut souligner le fait que beaucoup de cas peuvent être pris en main efficacement avant que les problèmes ne s’aggravent ». Button acquiesce : « Il est prouvé que la dépression peut être bien traitée si on intervient suffisamment tôt. »

Aujourd’hui, l’ICS Calgary appuie la journée Bell Cause pour la cause en organisant pour ses employés et les athlètes le dîner réconfortant suprême : des « grilled cheese » et de la soupe aux tomates. L’idée est de se réunir l’instant d’un repas, de passer du temps ensemble et de bavarder. C’est simple, oui, mais il faut parfois une expérience communautaire pour que chacun s’ouvre aux autres et partage.

« C’est pour nous une façon d’appuyer la campagne Bell Cause pour la cause et d’encourager ce sens de la communauté à l’ICS Calgary, explique Button. Nous voulons souligner la journée et contribuer à bâtir notre propre communauté. »

Le 25 janvier 2017, Bell versera 0,05 $ de plus pour des initiatives en santé mentale au Canada chaque fois que vous utiliserez les médias sociaux. Pour en savoir plus : Bell Cause pour la cause.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
25/01/17

Dale Henwood, Sport Science Solutions, Game Plan, Mental Performance, Cara Button, Frank van den Berg


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