Que les Jeux commencent

CALGARY, ALBERTA La flamme olympique de Beijing est officiellement allumée et les athlètes sont tout fin PRETS!

215 athlètes et 84 entraineurs de 15 sports composent Équipe Canada. 55% des athlètes canadiens qui compétitionneront à Beijing sont associés avec l’institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary).

L’ICS Calgary est fier de travailler avec ces 119 athlètes associés en ski alpin, biathlon, bobsleigh, ski de fonds, curling, patinage artistique, ski acrobatique, hockey, luge, skeleton, saut à ski, planche à neige et patinage de vitesse longue piste.

Les champions olympiques défendant Justin Kripps (bobsleigh à deux), John Morris (curling mixe), Brady Leman (ski cross) et Ted Jan-Bloemen (patinage de vitesse longue piste – 10 000m) considèrent tous Calgary et l’ICS Calgary comme leur demeure.

En plus de ces champions et vétérans reconnus, la délégation albertaine comprend la plus jeune membre d’Équipe Canada avec Brooke D’Hondt, âgée de 16 ans, qui fera ses débuts olympiques dans la compétition de planche à neige en demi-lune

Parmi les autres médaillés de retour des jeux de Pyeongchang, l'équipe féminine de hockey qui cherchera à « changer la couleur de la médaille » qu'elles ont remporté en 2018. Tristan Walker et Justin Snit, qui ont aidé le Canada à remporter une médaille d'argent dans l'épreuve par équipe de luge, dirigeront une jeune équipe dans leur lutte pour un autre podium.

Chacun de ces athlètes se dirige vers Beijing accompagné mentalement de l’«équipe » de l’ICS Calgary. Neuf membres de notre personnel seront aussi à Beijing pour offrir un support en préparation de dernières minutes. Cette équipe d’experts derrière nos athlètes inclue des médecins, physiothérapeutes, massothérapeutes, conseillers en performance mentale, entraineurs en force et conditionnement et consultants en performance mentale.

L'attention de tous sera certainement tournée vers le nombre de médailles que le Canada remportera au cours des deux prochaines semaines. Mais il est aussi intéressant de mentionner qu'environ 70 % des athlètes affiliés à l'ICS Calgary à Pékin ont commencé ou terminé des études postsecondaires, ce qui prouve qu'ils sont vraiment des athlètes polyvalents.

L’ICS Calgary désire remercier ses partenaires financiers qui nous permettent d’offrir un large éventail de services avant-gardistes aux athlètes et aux entraineurs. Nous sommes reconnaissant s de leur support : Sport Canada, À nous le podium, le comité olympique canadien, WinSport, le gouvernement de l’Alberta, l’association des entraineurs du Canada, le comité paralympique canadien et l’université de Calgary.

L a table est mise, les athlètes sont prêts et nous allons les encourager avec fierté durant les deux prochaines semaines. GO CANADA GO!

Photo: Andrew Lahodynskyj/COC

 

À propos de l’institut canadien du sport de Calgary

L’institut canadien des sports de Calgary offre des environnements d’entrainement de classe mondiale en Alberta. Avec le support de nos partenaires, nous fournissons un support médical et scientifique en sport de premier plan, la formation des entraineurs et des services continus pour aider les athlètes canadien de haute performance de monter sur le podium lors des olympiques et des paralympiques.

 

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Contact média :

Annie Gagnon, Directrice , Marketing et Communications

Institut national des sports de Calgary

Cell. : 613 262-9644

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Annie Goncin, chef de service, Services aux athlètes et aux médias numériques

Institut national des sports de Calgary

Cell. : 647 767-6862

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Ensemble, ONPEUT résoudre le casse-tête

Tout a commencé assez innocemment. Un seul casse-tête, un soir, pour avoir quelque chose à faire dans une chambre d’hôtel de la Nouvelle-Écosse. Avec les restrictions de COVID qui limitent les endroits où l’équipe pourrait aller, Tyrone Henry, joueur de hockey sur glace paralympique d’Équipe Canada, croyait que ce casse-tête serait une façon amusante de passer le temps.

Depuis, les casse-têtes sont devenus une activité précieuse pour de nombreux membres de l’équipe, qui en assemblent plusieurs chaque fin de semaine, en utilisant parfois une chambre d’hôtel entière.

C’est ce qu’il fallait, surtout maintenant que l’équipe est en train de se centraliser, dans une bulle de COVID qui plus est, un mois entier avant leur prochain tournoi aux Jeux paralympiques d’hiver de Beijing. 

L’équipe est bien préparée. En fait, elle est mieux entraînée, plus rapide et plus qualifiée que jamais.  Après deux cycles quadriennaux, la route a été longue pour se rendre jusqu’ici, et des changements importants ont été apportés dans plusieurs domaines pour trouver une place à toutes les pièces d’un casse-tête très différent, celui du sport de haute performance.

PyeongChang 8/3/2018 - Assistant coach Luke Pierce as Canada's sledge hockey team practices ahead of the start of competition at the Gangneung practice venue during the 2018 Winter Paralympic Games in Pyeongchang, Korea. Photo: Dave Holland/Canadian Paralympic Committee

Une des pièces de ce casse-tête a été un changement majeur dans l’esprit d’équipe en ce qui concerne l’entraînement et le travail acharné requis pour faire compétition avec les meilleurs au monde. Pour atteindre son plein potentiel, l’équipe a commencé à travailler avec des experts de l’Institut canadien du sport de Calgary pour combler les lacunes en matière de force et de forme physique.

Bryan Yu, préparateur physique à l’ICS Calgary, et Nicole Bewski, physiologiste de l’exercice à l’ICS Calgary, travaillent en duo avec l’équipe depuis plusieurs années.  Ils sont arrivés dans le portrait après que le para-hockey soit passé sous la direction de Hockey Canada.  L’occasion d’accéder à l’expertise du duo a permis à l’équipe d’élever leur préparation à un niveau jamais vu auparavant. 

Une partie du processus consiste à mettre sur pied une équipe de soutien intégré pour le programme, ce qui constitue une autre pièce du casse-tête. Cette équipe de soutien intégré en est encore à ses débuts, mais elle a déjà fait de grands progrès. « Le concept d’une équipe de soutien intégré est relativement nouveau pour le para-hockey, notre fonction en tant que groupe est donc en constante évolution, explique Mme Bewski, qui est également la chef de l’équipe de soutien intégré.  C’est la première année où nous tenons des réunions hebdomadaires pour cette équipe.  Nous améliorons nos voies de communication et collaborons en tant qu’unité. »

En travaillant avec le personnel d’entraînement, M. Yu et Mme Bewski ont déterminé que la vitesse était un facteur essentiel du jeu que l’équipe devait améliorer.  Le besoin de vitesse, à la fois la vitesse maximale et la capacité d’atteindre cette vitesse à répétition pendant un quart complet, un match entier et tout un tournoi, a aidé à donner forme aux programmes d’entraînement suivis par les athlètes au cours des quatre dernières années. 

« Le plus grand écart que nous avons identifié est la durabilité en anaérobie : être rapide à répétition sans perdre de vitesse, explique Mme Bewski.  Auparavant, l’équipe n’était pas en mesure de passer à travers un tournoi sans manquer de gaz. »

Après avoir reconnu que certaines défaites, dont plusieurs contre leurs principaux rivaux, les américains, arrivaient en temps supplémentaire à la fin du tournoi, le duo a concentré son attention sur l’amélioration de la qualité des mouvements par l’entraînement musculaire et la capacité d’anaérobie grâce à un entraînement de base et à un entraînement à haute intensité, ce qui constitue une autre pièce du casse-tête.

PyeongChang 8/3/2018 - as Canada's sledge hockey team practices ahead of the start of competition at the Gangneung practice venue during the 2018 Winter Paralympic Games in Pyeongchang, Korea. Photo: Dave Holland/Canadian Paralympic Committee

Ils se sont appuyés sur des normes de tests de longue date pour mettre à l’essai et entraîner l’endurance des athlètes.  Par exemple, le test RHIET (test d’exercice répété à haute intensité), qui est normalement effectué pour la course, mais M. Yu et Mme Bewski ont modifié le test pour le para-hockey sur glace. Il les a aidés à mesurer les taux de lactate, la récupération de la fréquence cardiaque, la vitesse maximale et la diminution de la vitesse sur six intervalles.

Tyrone, qui est défenseur, affirme que ce travail a porté fruit :  « Je me sens personnellement très fort.  Le travail que nous avons accompli, ainsi que le soutien et la concentration, ont eu des résultats phénoménaux pour nous assurer que nous atteignons notre plein potentiel au moment opportun.  Nous sommes plus rapides que jamais. »

Son coéquipier James Dunn, le plus jeune joueur de l’équipe, est d’accord :  « J’ai l’impression d’avoir grandi et mûri au cours des quatre dernières années, j’ai beaucoup appris et j’ai amélioré mon jeu.  J’ai beaucoup plus de vitesse et j’ai travaillé fort sur mon tir. »

Russel Harrington, l’entraîneur adjoint de l’équipe, est ravi des progrès réalisés.  « Les résultats des tests sont les meilleurs que nous avons vus! s’exclame-t-il.  C’est grâce à l’équipe de soutien intégré, aux athlètes et au suivi du programme. »

M. Harrington ajoute que l’équipe de soutien intégré et le lien avec l’ICS Calgary ont été essentiels à l’élaboration du programme.  « Nous avons des attentes élevées les uns envers les autres, et Bryan et Nicole sont chaque jour à la hauteur.  Le partenariat avec l’ICS Calgary a été extrêmement bénéfique pour l’équipe. »

Et qu’en est-il de ces casse-têtes?

« Nous devons terminer tous les casse-têtes avant la fin du camp! plaisante Tyrone.  « Nous ne pouvons pas laisser quelque chose à moitié fini. » C’est une bonne stratégie pour les casse-têtes, mais aussi un état d’esprit parfait pour les Jeux paralympiques.

 

Ecrir par: Kristina Groves

 

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ONPEUT vous aider à guérir

L’angoisse de la blessure

Les athlètes se blessent souvent, surtout dans les sports à haut risque, et la longue route vers le retour au jeu peut être extrêmement incertaine et difficile. Les genoux, les cerveaux, les épaules, les hanches, et, oui, même les cœurs peuvent être brisés, endommagés, tendus, tirés, et déchirés. Les lois de la physique l’emportent toujours.

Mais les athlètes guérissent aussi. Ils réparent leurs genoux, cerveaux, épaules, hanches et cœurs avec une résolution impressionnante. Bien qu’ils ne puissent pas effacer une course perdue, le petit moment où leur genou s’est déchiré ou l’angoisse qu’ils vivent à la suite d’une blessure, ils peuvent encore et toujours affronter le défi de la guérison.

Et qui est là pour les aider à recommencer, à guérir et à retourner au sport qu’ils aiment?

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Retour à la santé

La récupération et la réadaptation ne sont pas possibles sans un effort coordonné et soutenu de la part de l’athlète et d’une équipe d’experts médicaux du Réseau des instituts de sport olympique et paralympique du Canada (RISOP). Dans la plupart des cas, l’équipe de soutien intégré est appelée à remplir ce rôle le plus important : les médecins du sport, les chirurgiens orthopédistes, les physiothérapeutes, les thérapeutes sportifs, les préparateurs physiques et les massothérapeutes.

Le processus qu’ils suivent porte un nom : Le « Retour à la santé », ou « Retour à la performance », est un point de vue relativement nouveau sur le bien-être des athlètes qui a émergé partout au Canada dans un effort concerté pour identifier les normes et les stratégies visant à traiter les blessures des athlètes. Il s’agit surtout de guérir le corps, mais il englobe aussi la santé mentale et les facteurs sociaux, une approche biopsychosociale.

Un symposium national tenu à Calgary en 2019 a réuni des experts et des praticiens de tout le Réseau ISOP pour commencer à officialiser une stratégie nationale de retour à la santé.

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« Cela fait partie de l’évolution du sport, où une approche plus globale de la santé des athlètes est en émergence », explique Matt Jordan, directeur, Sciences du sport à l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary). « Vous ne pouvez pas réussir sur la scène internationale si vous n’avez pas de stratégie en matière de santé. »

M. Jordan affirme que l’idée derrière le retour à la santé est de fournir aux athlètes un carrefour centralisé pour leur réadaptation, ainsi que les ressources nécessaires pour y rester aussi longtemps que nécessaire.

Il s’agit d’un travail en cours et le Réseau ISOP a mis en place des éléments en se basant sur ses propres ressources pour soutenir les athlètes blessés partout au pays. Il existe plusieurs emplacements dans le réseau avec des programmes officiels.

Les genoux et les cerveaux

L’an dernier, dans le sport de ski cross, l’équipe nationale a subi sept blessures à la fin de la saison. La plupart étaient des blessures au genou, et beaucoup d’entre elles ont été chirurgicales. Étonnamment, parmi les sept athlètes, cinq sont de retour sur la neige et quatre ont récemment fait partie de l’équipe olympique de Beijing. Craig Hill, chef de l’équipe de soutien intégré – Ski Cross chez Canada Alpin et préparateur physique à l’Institut canadien du sport, Pacifique (ICS Pacifique), en collaboration avec Isabel Aldrich-Witt, responsable du programme de retour à la performance à l’ICS Calgary, ont joué un rôle déterminant dans leurs récupérations.

Une fois qu’un athlète est blessé, M. Hill et Mme Aldrich-Witt mettent en commun leur expertise avec d’autres membres de l’équipe de soutien intégré pour offrir les meilleurs soins aux athlètes. Une fois la phase d’urgence initiale de la gestion des blessures terminée, les décisions concernant le traitement, comme la chirurgie, sont prises et un plan de rétablissement est établi. Puis, un athlète se joint à un programme au sein du Réseau ISOP et il demeure centralisé jusqu’à ce que la réadaptation soit terminée. La récupération après une chirurgie du genou peut prendre entre neuf mois à deux ans.

« L’objectif est de les aider à se rétablir mieux qu’avant la blessure », explique Mme Aldrich-Witt. Elle dit que tous les athlètes avec lesquels elle a travaillé depuis le début du programme en 2019 se sont rétablis.

En tant que spécialiste de la réadaptation des blessures aux genoux, Mme Aldrich-Witt apporte des compétences uniques à ses traitements, en se basant sur une approche d’exercice fondée sur des preuves, plutôt que sur une thérapie manuelle. Au début, l’accent est mis sur la réduction de l’enflure et l’amplitude des mouvements. Ensuite, il y a le développement de la force, où l’athlète doit atteindre à nouveau sa force et sa puissance d’avant la blessure, déterminées chaque année à l’aide de tests initiaux. Un travail dynamique et un retour à la neige sont les prochaines étapes.

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Avec plus de 35 praticiens de l’équipe de soutien intégré de Ski Cross, M. Hill affirme que la communication peut parfois être difficile. Mais ils se rencontrent fréquemment pour partager des détails essentiels. « Une grande confiance règne dans toute l’équipe, explique-t-il. Bien que nous ne soyons pas toujours en accord et que nous ne partageons pas tous la même philosophie, je sais que je peux m’exprimer et que nous pouvons avoir une conversation professionnelle. » Le processus est productif, car il maintient ce qu’il y a de mieux pour l’athlète.

Voir les athlètes retourner à la compétition après une blessure et un processus de réadaptation intense est extrêmement gratifiant pour les membres de l’équipe de soutien intégré comme Craig Hil et Isabel Aldrich-Witt. « Nous ne célébrons pas suffisamment cela, dit M. Hill. Le retour au sport est une étape importante pour ces athlètes. »

Dans les sports où les chutes et les collisions sont fréquentes, ce sont les commotions cérébrales qui peuvent être débilitantes et effrayantes. L’équipe de l’Institut national du sport du Québec (INS Québec) a mis sur pied la clinique interdisciplinaire des commotions cérébrales afin d’offrir aux athlètes les meilleurs soins possible. La clinique offre une approche multidisciplinaire et intégrée avec un niveau de spécialisation élevé.

Thomas Romeas, chef de la recherche et de l’innovation à l’INS Québec, affirme qu’une fois qu’une commotion cérébrale est subite, une gestion systématique et un plan de retour à la santé sont mis en place. « Notre objectif principal est de protéger l’athlète et de lui offrir la meilleure récupération possible, d’accélérer le retour à la performance et de réduire le risque d’une nouvelle commotion ou blessure. »

La Dre Suzanne Leclerc, chef de la direction médicale de l’INS Québec, a joué un rôle déterminant dans l’élaboration des lignes directrices du Réseau ISOP pour les commotions cérébrales, un effort de collaboration national. M. Romeas souligne que, puisque les commotions cérébrales sont de nature multimodale, il est nécessaire de faire appel à des experts de différents domaines pour mieux comprendre le traitement. « Cela ne sera possible qu’avec toutes nos ressources nationales, nos connaissances et notre expertise partagées, dit-il. Et le Canada a tout ce qu’il faut pour être pionnier dans ce domaine. »

Des cœurs guéris

Pour Dave Ellis, directeur de haute performance, Ski Cross chez Canada Alpin, les avantages du programme de retour à la performance sont formalisés et centralisés et représentent un intérêt pour de nombreux athlètes de ski cross. M. Ellis affirme qu’il compte beaucoup sur les spécialistes du Réseau ISOP, puisque celui-ci ne fait pas partie du programme de ski cross, pour s’assurer que ses athlètes blessés reçoivent les soins dont ils ont besoin, y compris en santé mentale.

« Le programme de retour à performance est une valeur ajoutée importante à notre programme de ski cross, affirme-t-il. Tout se passe à l’interne et les athlètes ont droit à un programme plus concentré et plus collaboratif. » Le même niveau de soins est offert entre les membres du Réseau ISOP et il permet aux athlètes de rester près de chez eux pendant la récupération.

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Toute la communauté sportive est de plus en plus consciente que l’approche envers le bien-être des athlètes évolue pour aborder tous les aspects de la santé humaine, y compris les cœurs brisés. Pour M. Jordan, directeur des sciences du sport à l’ICS Calgary, ce que le Réseau ISOP offre est une expertise évolutive et régionale en soutien intégré dans le retour à la performance. « Au bout du compte, les athlètes doivent savoir que s’ils se blessent, quelqu’un sera là pour s’occuper d’eux. »

 

Institute Canadien du Sport de Calgary: @csicalgary

écrit par: Kristina Groves @kngrover

photos de: Dave Holland @DaveHollandPics

2 février 2022

 

À propos du réseau ISOP

Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOPC) offre des environnements d’entraînement de classe mondiale aux athlètes de haut niveau et aux entraîneurs à travers le Canada. L’équipe d’experts offre de l’expertise en sciences et en médecine du sport, des services d’entraînement, de recherche et d’innovation, de formation ainsi que le programme Plan de match afin de soutenir des performances menant au podium et un plus grand nombre de médailles pour le Canada. Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada comprend quatre instituts canadiens du sport (Pacifique, Calgary, Ontario et Québec) et trois centres canadiens du sport (Saskatchewan, Manitoba et Atlantique).

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Personne-ressource pour les médias :

Annie Gagnon, directrice, Marketing et communications

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Noah Wheelock, directeur général, Exploitation et Communications

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Jean Gosselin, directeur, Communications et marketing

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Laura Albright, conseillère principale, Communications et marketing

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Sarah MacNeil, chef de projet et des communications

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Jessie Davis, spécialiste, Marketing et communications

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ONPEUT gagner avec la science

Lorsqu’il n’y a pas beaucoup de recherches disponibles pour mieux comprendre un problème particulier – par exemple, une perturbation de la thermorégulation à la suite d’une lésion de la moelle épinière – que faites-vous? 

Dans le cas des disciplines paralympiques, il s’avère que vous en faites beaucoup.

En en apprenant plus sur les sports paralympiques, vous commencez à comprendre les niveaux de complexité additionnels et les défis supplémentaires auxquels font face les athlètes paralympiques et les praticiens qui les soutiennent. 

L’un des principaux obstacles est la pénurie de littérature scientifique, surtout en comparaison avec les recherches approfondies sur le sport pour les athlètes sans handicap. Cela est important, car un athlète paralympique ne réagit pas toujours à un stimulus donné comme le ferait un athlète sans handicap.   

L’une des raisons principales de ce manque de recherche est le fait qu’il y a moins d’athlètes et très peu de groupes homogènes d’athlètes au sein d’un même sport.

« Il est difficile de publier des recherches en disciplines paralympiques », explique Melissa Lacroix, physiologiste de l’exercice à l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) et physiologiste pour l’équipe canadienne de rugby en fauteuil roulant. « Dans un sport donné, tout le monde n’a pas le même handicap et une grande partie de ce qui existe est des études de cas ou des cas uniques qui sont difficiles à publier ou qui s’appliquent à des situations précises. »

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Pour une équipe de soutien intégré dans le sport paralympique, le résultat de cette lacune est qu’il faut faire de son mieux avec ce que vous avez à votre disposition. Mais au Canada, cela signifie aussi en faire plus. Pas de science? Nous ferons nous-mêmes la science!

Afin de combler les lacunes dans le sport paralympique, À nous le podium (ANP), en partenariat avec le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (Réseau ISOPC) et avec Sciences du sport Canada, a établi le groupe de travail en perfectionnement professionnel en sport paralympique il y a environ deux ans. Ce groupe, dont fait partie Mme Lacroix, crée des occasions pour les praticiens du sport paralympique d’en apprendre davantage sur des considérations physiologiques précises pour les athlètes paralympiques.

Au départ, le groupe a créé un module d’éducation avec un point de vue appliqué, mais après avoir mené des sondages, il a appris qu’il y avait une grande demande d’information chez les praticiens, les entraîneurs et les administrateurs pour obtenir plus de connaissances sur la physiologie qui sous-tend l’effet de différents handicaps sur les athlètes paralympiques.

C’est là que la science entre en jeu. Pour combler ce besoin, le groupe a récemment rédigé dans le magazine Frontiers in Rehabilitation Sciences un article évalué intitulé « Considérations physiologiques pour favoriser des performances menant au podium chez les para-athlètes ».

Le document décrit la neurophysiologie des groupes de handicaps les plus fréquents et les considérations pratiques pour soutenir les athlètes paralympiques, ainsi que les interventions visant à améliorer la performance.

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Erica Gavel, une des six auteurs de cette publication, est une paralympienne en basketball en fauteuil roulant retraitée et est candidate au doctorat à l’Université Ontario Tech. Avec une perspective unique en tant qu’athlète et chercheuse en disciplines paralympiques, Mme Gavel affirme qu’il faut beaucoup d’apprentissages pour que les praticiens en disciplines paralympiques puissent prendre de bonnes décisions basées sur la performance. « Cet article donne suffisamment de renseignements au praticien pour qu’il puisse approfondir un sujet précis. »

Il est difficile de creuser plus en profondeur lorsqu’il n’y a pas grand-chose à explorer, ce que Mme Gavel reconnaît être un défi majeur. Pour combler ces lacunes, Mme Lacroix précise que le groupe de travail aide les praticiens à partager ce qu’ils savent. « Il n’y a pas beaucoup de données disponibles, nous avons donc dû augmenter la collaboration partout au Canada et nous avons demandé aux praticiens de partager leurs connaissances et leur expérience. »

Pour les professionnels des équipes de soutien intégré, l’accès aux données et à l’information s’améliore grâce à une lente augmentation des recherches publiées. Jess Kryski, cheffe de l’équipe de soutien intégré et physiologiste de l’équipe paranordique du Canada et de l’Institut canadien du sport de Calgary (ICSC), est l’une de ces praticiennes. Elle se réjouit d’une augmentation de la recherche plus spécifique aux disciplines paralympiques.

« Souvent, nous nous fions à des recherches qui touchent des athlètes d’endurance sans handicap, puis, avec nos connaissances sur les divers handicaps, nous nous assurons de mettre en œuvre de la surveillance pour réaliser l’effet d’entraînement recherché avec différentes interventions d’entraînement, explique Mme Kryski. » 

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Avec les progrès réalisés en recherche pour les disciplines paralympiques, Mme Kryski et son équipe n’auront pas à dépendre des recherches scientifiques sur les athlètes sans handicap pour prendre les meilleures décisions possibles en matière d’entraînement et de performance. Mme Lacroix affirme que les outils et les niveaux de référence utilisés dans la recherche sur les athlètes sans handicap ne s’appliquent pas toujours aux athlètes paralympiques parce que leurs handicaps modifient la façon dont leur corps réagit aux différentes interventions.

Pour l’instant, Mme Kryski affirme que la chose la plus importante est de se tenir au courant des publications qui existent et de la façon dont elles peuvent s’appliquer aux athlètes avec qui elle travaille. « Les participants à l’étude présentent-ils des handicaps similaires? demande-t-elle. Et les interventions sont-elles applicables à notre sport, aux exigences sportives et au type d’entraînement effectué pour les sports d’endurance? » 

Les réponses se présentent sous forme de nouvelles recherches, de partage des connaissances entre les praticiens partout au pays et d’une approche individuelle pour répondre aux besoins de chaque athlète. 

Par exemple, dans le cadre de son rôle comme physiologiste au sein de l’équipe de soutien intégré pour le groupe de rugby en fauteuil roulant, Mme Lacroix se concentre principalement sur la physiologie appliquée. Son objectif est toujours de recueillir des preuves et de publier ses recherches le plus possible. Ces données peuvent être partagées et appliquées à d’autres athlètes ayant des handicaps similaires, à condition que les voies de collaboration soient largement ouvertes.

Dans ce qui a été un véritable effort entre ANP, le Réseau ISOPC et les spécialistes du Réseau membres des équipes de soutien intégré dans de nombreux sports paralympiques, le résultat final est l’avancement de la recherche sur les disciplines paralympiques, ainsi qu’une base scientifique solide pour prendre des décisions fondées sur des preuves afin d’appuyer les athlètes paralympiques canadiens en quête du podium. 

Mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

Jess Kryski, sans aucun doute une experte dans son domaine, a encore beaucoup de questions. « Un domaine vraiment important dans lequel j’aimerais voir faire davantage de recherches en ski paranordique concerne l’équipement et la technique en fonction de différents handicaps, explique-t-elle. Il y a tellement de choses déjà réalisées dans ce domaine pour les skieurs sans handicap. »

Le défi est lancé. Qui le relèvera?

Ecrir par: Kristina Groves

Photo: Dave Holland / l'ICS Ontario

 

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ONPEUT cultiver une culture

La culture est un élément délicat. Les définitions du mot abondent, apparemment sans fin dans leurs itérations, mais en termes simples, comme nom, c’est simplement la façon de vivre pour un groupe de personnes. Elle provient de toutes les manières de l’existence humaine, émergeant au fil des générations jusqu’à ce qu’elle devienne la façon dont les choses ont toujours été.

Mais c’est aussi un verbe, cultiver, c’est-à-dire faire croître de la matière vivante dans un milieu culturel. De cette façon, nous pouvons favoriser la croissance de divers organismes dans les conditions appropriées.

Rassemblez le verbe et le nom et vous obtenez l’idée que nous pouvons cultiver une culture; nous pouvons favoriser le développement d’une façon de travailler pour un groupe de personnes.

Bien que la définition de culture (et de cultiver) soit relativement simple, créer, changer et vivre la culture demande un effort bien plus grand. Créer une culture, dans n’importe quel lieu ou organisation, exige un effort soutenu extraordinaire.

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Et à quelle fin? Eh bien, dans le sport, cultiver la bonne culture (une culture d’excellence) mène à une chose très souhaitable : la constance de la haute performance.

« Nous comprenons que notre culture organisationnelle a probablement un effet important sur la performance », explique Cathy Tong, directrice, Haute performance – Longue piste à Patinage de vitesse Canada. « Si nous pouvons nous efforcer de créer une culture de haute performance, nous pouvons en tirer de nombreux avantages. »

C’est un résultat évident, mais difficile à atteindre.

Des dizaines d’années de succès précèdent aujourd’hui les patineurs de vitesse longue piste les plus rapides. Alors, pourquoi et comment prendre une des équipes les plus prospères au pays et bâtir une meilleure culture? Il s’avère que même dans un sport qui a toujours été l’un des meilleurs au Canada, il y a place au changement, à la croissance et à l’amélioration.

L’approche consiste à comprendre que vous n’avez pas besoin de continuer à faire ce que vous avez toujours fait, même si ça fonctionne. C’est la compréhension qu’il peut y avoir, et qu’il y a, une meilleure façon de faire les choses.

Lorsque Bart Schouten, entraîneur de l’équipe nationale à Patinage de vitesse Canada, est arrivé au Canada il y a douze ans des Pays-Bas, chaque groupe d’entraînement travaillait en vase clos. « Les patineurs étaient en concurrence, mais les entraîneurs aussi », se rappelle-t-il. Beaucoup de médailles ont été remportées malgré cela, mais avec le temps, les lacunes dans la culture entourant la réussite ont été révélées.

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Changer la tendance de la mentalité de cloisonnement a pris des années, mais les choses sont maintenant différentes.

« Un élément qui est vraiment différent maintenant est la confiance », affirme Todd McClements, entraîneur de l’équipe nationale à Patinage de vitesse Canada, qui travaille de concert avec M. Schouten, entraîneur du groupe masculin de longue piste. « Vous ne pouvez pas en arriver là sans pouvoir vous fier les uns aux autres. »

M. Schouten est d’accord. La confiance, dit-il, a permis une culture de coopération, utilisant l’expertise de chacun. « Il faut un groupe de personnes qui veut apprendre à se connaître, qui veulent vraiment travailler ensemble », explique-t-il. « C’est un groupe qui a appris au fil du temps que c’est la coopération qui vous amène le plus loin. »

L’équipe de soutien intégré fait partie de ce groupe et de son expertise, et son ouverture à travailler ensemble, comme le suggère M. Schouten, est un élément important de ce qui a rendu possible un changement de culture. « Cela ouvre la porte pour que l’équipe de soutien intégré puisse jouer un rôle plus important », dit M. Schouten.

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Au cours des dernières années, l’équipe de soutien intégré a été une unité solide et efficace, mais l’une des lacunes était un manque de pollinisation croisée constante entre les disciplines. Cela s’est produit parfois, mais pas toujours. L’équipe a reconnu qu’elle voulait améliorer cette situation.

Le changement de culture était déjà commencé depuis plusieurs années, mais c’est le bilan de l’année 2018 qui a donné le cap à la culture qui a émergée au cours de la période quadriennale suivante. Mme Tong souligne que la confiance, la transparence, la clarté et l’approche individualisée au sein de l’équipe sont des facteurs clés de la création de la nouvelle culture.

Rassembler les athlètes, les entraîneurs et l’équipe de soutien intégré pour définir les valeurs communes était le point de départ. Ce qui en a découlé, c’est une équipe d’experts interdisciplinaires qui fonctionne en harmonie, mais pas toujours parfaitement, avec les entraîneurs, les athlètes et le personnel.

Tissant tous les fils ensemble est l’équipe de gestion de la haute performance, un groupe créé pour surveiller chaque signal et les traiter en utilisant un processus itératif et fluide pour trouver des solutions en se fondant sur l’expertise de l’équipe de soutien intégré, le contexte des entraîneurs et de superbes voies de communication.

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L’équipe de gestion de la haute performance est composée de Mme Tong, de Dave Paskevich, professeur adjoint à la Faculté de kinésiologie de l’Université de Calgary et conseiller en performance mentale à Patinage de vitesse Canada, et de Scott Maw, physiologiste de l’exercice à l’ICS de Calgary et chef de l’équipe de soutien intégré à Patinage de vitesse Canada, qui se rencontrent chaque semaine pour discuter de tous les détails sur qui, quoi, où, quand et pourquoi.

« Il s’agit de ce que vous entendez, voyez, captez, comme dans la métaphore des satellites », dit M. Maw, qui travaille avec l’équipe de longue piste depuis plus de 15 ans. « Nous partageons tous les renseignements et les signaux et nous nous assurons de les obtenir. Il y a maintenant un processus pour traiter les problèmes. Cela n’aurait jamais été possible auparavant. »

Au cœur de tout cela, il faut s’assurer que les athlètes, chacun d’entre eux, obtiennent ce dont ils ont besoin en intégrant les commentaires et le contexte de chacun pour trouver la bonne solution.

« Nous ne faisons pas que cocher des cases », dit M. Maw. « Si les membres de l’équipe de soutien intégré ne travaillent pas ensemble, ne partagent pas et ne résolvent pas les problèmes, ils ne sont pas aussi forts que lorsqu’ils le font. L’expertise de chacun dans son propre domaine contribue aux solutions. »

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De toute évidence, l’équipe de gestion de la haute performance, l’équipe de soutien intégré et la communauté de l’ICS Calgary ont joué un rôle déterminant dans la recherche et la mise en œuvre des meilleurs outils de gestion de la performance, que ce soit la plus récente technologie pour la surveillance des athlètes ou l’établissement d’un modus operandi de l’équipe de soutien intégré auquel tout le monde croit et s’engage.

L’enthousiasme de M. McClements quant à la culture qu’il vit maintenant est palpable. « Le personnel d’entraînement est vraiment une équipe », dit-il. « La confiance que nous avons envers notre équipe de soutien intégré est énorme. Je fais confiance à tous les membres de l’équipe de soutien intégré, et cela me permet de travailler avec eux. »

Le changement dans la culture (axé sur la performance, dirigé par l’entraîneur et réalisé par l’athlète) a eu une grande incidence sur la manière d’être de l’équipe. Cela va beaucoup plus loin que l’équipe de soutien intégré et les entraîneurs, cela s’est également infiltré dans le cœur des athlètes.

« Ted a perdu la tête lorsque Graeme a battu son record mondial », se souvient M. McClements, qui fait référence au record mondial de 10 000 m de Graeme Fish lors des Championnats du monde simple distance de 2019, qu’il a repris de son coéquipier et champion olympique de 2018, Ted-Jan Bloemen. « Il l’a serré dans ses bras. »

Cela pourra assurément soutenir l’équipe alors qu’elle se dirige vers Beijing en 2022. Mais si vous pensez qu’ils sont assis les pieds en l’air, se félicitant de leur fait accompli, soyez assuré que ce n’est pas le cas. Cultiver la culture est une aventure continue qui ne se termine jamais, et cette équipe le sait.

« Ce n’est pas parfait », déclare M. Maw. « C’est pourquoi nous devons continuer à nous écouter et à nous adapter. Ce qui fonctionne en cette période quadriennale ne fonctionnera probablement pas la prochaine fois, c’est un processus cyclique. Ce qui importe, c’est l’écoute. Il y a encore des lacunes, il suffit d’essayer de les combler. »

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Institute Canadien du Sport de Calgary: @csicalgary

écrit par: Kristina Groves @kngrover

photos de: Dave Holland @DaveHollandPics

2 février 2022

 

À propos du réseau ISOP

Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOPC) offre des environnements d’entraînement de classe mondiale aux athlètes de haut niveau et aux entraîneurs à travers le Canada. L’équipe d’experts offre de l’expertise en sciences et en médecine du sport, des services d’entraînement, de recherche et d’innovation, de formation ainsi que le programme Plan de match afin de soutenir des performances menant au podium et un plus grand nombre de médailles pour le Canada. Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada comprend quatre instituts canadiens du sport (Pacifique, Calgary, Ontario et Québec) et trois centres canadiens du sport (Saskatchewan, Manitoba et Atlantique).

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