Carol Huynh a le coeur sur les lèvres

Tout ce que Carol Huynh a accompli dans sa vie fait d’elle la personne toute désignée pour le rôle d’assistante chef de mission pour Équipe Canada au prochains Jeux olympiques de 2016 de Rio. Le fait que la double médaillée olympique en lutte, et entraîneuse de la prochaine génération de l’ICS de Calgary, ait été choisie pour le poste a stupéfait madame Huynh : « Ça m’a étonnée, super étonnée! J’ai entendu à travers les branches l’automne dernier que c'était une possibilité, mais quand j’ai appris la nouvelle en octobre, j’ai quand même été surprise. Je n’arrive pas à croire qu’ils m’ont choisie. »

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Le cyclisme de vélodrome électrise tant les débutants que les vétérans

Pignons fixes. Virages inclinés. Pas de freins. Vitesse élevée. Ça vous paraît fou? Pour Allison Beveridge, deux fois médaillée du Championnat du monde de cyclisme sur piste, l’ivresse de la piste est dure à battre. Ce qu’elle préfère, c’est la vitesse. « Le frisson que vous procure la piste ne diminue jamais, quel que soit le nombre de fois que vous roulez ou l’âge que vous avez. » Le jeune novice Ryder Knoll, 11 ans, partage sa passion. Il décrit ainsi son premier essai sur la piste : « C’était très amusant et un peu effrayant parce que je n’avais jamais essayé ça auparavant. J’avais peur de tomber. »

Allison et Ryder ont tous deux eu l’occasion de perfectionner leurs habiletés au vélodrome de Calgary. Allison décrit : « Les pistes locales permettent à des cyclistes de commencer à s’entraîner et à obtenir de l’expérience de compétition dès leur jeune âge. Les compétences techniques et les tactiques que j’ai acquises quand j’étais plus jeune se sont révélées des atouts considérables pour moi au fil des ans. »

Récemment, toutefois, la Calgary Bicycle Track League (CBTL), ou la ligue de cyclisme sur piste de Calgary, a eu de la difficulté à trouver des personnes qualifiées pour diriger ses programmes. Pour combler ce vide, l’entraîneur de cyclisme de l’ICS de Calgary, Phil Abbott, a établi une collaboration unique et novatrice entre l’ICS Calgary et la CBTL.

Aujourd’hui, l’ICS Calgary peut compter sur un bassin de personnes pour diriger la piste et les programmes de la CBTL. L’objectif est de mettre en place des entraîneurs de qualité pour veiller à ce que les programmes soient bien exécutés et à ce que les athlètes se développent tout en favorisant la participation à un sport. Phil ajoute : « Pour le vélodrome, un des éléments clés nécessaires pour développer des cyclistes sur piste efficacement, c’est de fonctionner au maximum et c’est ce que nous essayons d’accomplir. »

Phil Riopel, directeur de programme et ancien membre de l’équipe de patinage de vitesse nationale, cumule les fonctions. En effet, il est à la fois entraîneur, directeur de course et membre du personnel d’entretien. Il décrit l’expérience d’une jeune fille qui est venue essayer la piste l’été dernier : « Au début, elle avait peur et se sentait intimidée. Elle a commencé sur le tablier (section plate) pour monter très lentement sur la piste. Après une demi-heure, j’ai regardé ailleurs pendant environ deux minutes, et qu’est-ce que j’ai vu quand je me suis retourné? Cette fille dans le haut de la piste, émergeant d’un virage. Elle souriait à pleines dents et m’a crié “c’est génial!” »

Ensuite, il faut encourager les nouveaux coureurs à revenir et à apprendre les rudiments du sport. Pour Ryder, le plus difficile est de freiner, car il n’y a pas de freins sur un vélo de piste. Il travaille dur cependant pour y arriver et s’attarde aussi à d’autres aspects comme « la stratégie, la forme physique et beaucoup de nouvelles habiletés », exactement le genre de choses que Phil Abbott recherche. « Nous ne pouvons attendre qu’un talentueux cycliste de 19 ans vienne sonner à notre porte. Nous nous sommes dit, regardons attentivement le modèle de développement des athlètes et voyons ce que nous pouvons faire. Nous ne voulons rien laisser au hasard. »

Le père de Ryder, Mark, lui-même ancien patineur de vitesse et olympien, voit la nouvelle passion de son fils avec enthousiasme. « Nous croyions que ce serait formidable pour lui d’essayer et de développer ses qualités sur un vélo. Il a vraiment eu la piqûre du sport, et il adore la possibilité qu’il a de se faire de nouveaux amis et de chevaucher son super vélo quand il peut. »

Grâce à cette nouvelle et symbiotique relation entre l’ICS Calgary et la CBTL, il y a maintenant un endroit et une opportunité pour les jeunes coureurs de se perfectionner aux côtés de quelques-uns des meilleurs cyclistes sur piste du monde, comme Allison Beveridge. Et quel est le conseil qu’elle donne aux nouveaux coureurs? « Je leur dirais d’essayer dès qu’ils le peuvent, car c’est très, très enivrant. »

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Une tradition unique permet à l’équipe de s’élever vers de nouveaux sommets

L’équipe canadienne de patinage de vitesse longue piste fait des choses extraordinaires, sur la glace comme ailleurs. La saison conclue récemment a été exceptionnelle pour de nombreux athlètes et l’équipe a trouvé une formule gagnante.

C’est le conseiller en performance mentale de l’institut canadien du sport de Calgary Derek Robinson qui a été le catalyseur de la nouvelle culture d’équipe. Au nombre des nouvelles idées, monsieur Robinson a mis en place une nouvelle coutume qui veut que les athlètes signent le drapeau canadien lorsqu’ils se qualifient pour une équipe. Il y a ensuite une seconde cérémonie de signature s’ils gagnent une médaille internationale.

Monsieur Robinson, qui travaille avec des équipes comprenant Patinage de vitesse Canada, Canada alpin et Hockey Canada, explique : « Ce qui est génial à propos de l’ICS Calgary, c’est la façon dont il favorise le développement personnel. L’ICS Calgary encourage son personnel à collaborer avec des leaders, des entraîneurs et des employés de soutien établis dans le domaine. J’ai appris plus de choses sur la psychologie de la performance en travaillant avec des personnes qui comprennent vraiment ce que ça prend pour gagner de la bonne façon que je ne l’ai fait dans mes études supérieures. »

Qu’est-ce qui a inspiré monsieur Robinson à créer cette tradition unique? Il estime que « la psychologie de la performance est une question de culture d’équipe. En réalité, pour se mesurer aux meilleurs du monde sous pression, il faut une équipe. Un athlète ne peut pas y arriver seul. Le défi consiste à trouver comment devenir une équipe unifiée. Il faut commencer par connaître les valeurs qui sous-tendent notre culture et ce qui est au cœur de ce que nous sommes et de notre façon de faire les choses. Les membres de cette équipe signent le drapeau canadien parce que compétitionner pour le Canada a une grande signification personnelle pour eux. C’est l’identité de l’équipe qui compte. »

L’une des nouvelles étoiles de Patinage de vitesse Canada, Heather McLean, s’est illustrée aux quatre coins de la planète cette saison en gagnant quatre médailles de Coupe du monde. Voici ce qu’elle dit du rituel de signature du drapeau : « C’est une tradition tellement unique et canadienne! Je suis inspirée par la cérémonie du drapeau parce que je suis tellement concentrée sur mes propres courses durant la compétition que j’en oublie le portrait global. La signature du drapeau me le rappelle toujours. J’adore observer et apprendre des autres athlètes d’élite, et entendre ce qu’ils ont à dire sur leurs performances est une véritable source d’inspiration. »

Comme le prouve la coutume de l’équipe, les paroles sont sans intérêt à moins qu’elles soient appuyées par une forte conviction et une incarnation quotidienne des idéaux. Monsieur Robinson ajoute qu’« à moins d’être dans la pièce avec eux, vous ne pouvez pas vraiment apprécier ce que signifient ces paroles, encore moins la passion et l’expérience émotionnelle de l’athlète qui signe le drapeau. »

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L’équipe masculine de water-polo adopte de nouvelles stratégies

Parfois, de petits changements peuvent avoir une grande incidence. Pour l’équipe masculine de water-polo, le changement était simple : déplacer deux de leurs dix séances hebdomadaires de leur centre d’entraînement habituel à l’ICS Calgary. Ce n’est qu’à partir de ce changement de stratégie à l’automne, en association avec un récent changement d’entraîneur et le début de la collaboration avec le personnel de l’ICS Calgary, que l’équipe a réalisé les avantages de l’aménagement et des services de l’Institut.

Les répercussions sur l’équipe ont été majeures. Le vétéran et gardien de but Robin Randall décrit les changements ressentis par l’équipe : « À notre centre d’entraînement principal, il n’y a pas beaucoup d’athlètes et nous sommes un peu isolés, alors qu’à l’ICS Calgary nous pouvons discuter avec d’autres athlètes et apprendre à les connaître. Cela crée un esprit d’Équipe Canada pour nous, nous faisons tous partie d’Équipe Canada. »

Selon le préparateur physique de l’équipe, Jeff Osadec, cette petite modification a entraîné un changement majeur dans la culture de l’équipe. « Cela a changé leur façon de s’entraîner. Ils se trouvent maintenant dans un environnement où ils sont entourés de pairs pratiquant différents sports et ils font dorénavant partie du système et de la famille de l’ICS Calgary. »

Les employés de l’ICS Calgary ont travaillé en étroite collaboration avec les entraîneurs et les directeurs de l’équipe. Jeff souhaitait se concentrer sur les notions fondamentales. Il a affirmé : « Puisque le water-polo est un sport basé sur les habiletés où il n’y a pas beaucoup de transfert du gymnase à la piscine, il était important de se concentrer afin que les athlètes deviennent en forme, forts et aptes à récupérer ». Cela n’a pas pris beaucoup de temps avant que tout le monde remarque une différence. Robin a confirmé que « le travail que nous avons accompli avec Jeff nous a aidés à avoir plus confiance en notre force, ce qui s’est traduit dans la piscine de nombreuses façons, notamment en ayant une meilleure stabilité en défense ».

Le physiologiste David Smith a introduit une nouvelle séquence d’entraînement dans le programme, alors que la nutritionniste Kelly Drager a aidé les hommes à combler leur besoin de 5 000 à 7 000 calories par jour. John Conway, un attaquant, a indiqué : « le niveau d’expertise et de professionnalisme dans tous les domaines du sport à l’ICS Calgary ont permis à notre équipe d’acquérir les outils dont elle avait besoin pour compétitionner au niveau élite ».

Lors du récent tournoi de qualification pour les Jeux olympiques à Trieste, en Italie, l’équipe est passée à un cheveu d’obtenir son billet pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Malgré une remontée s’étant terminée par une nulle contre la Hongrie durant les étapes préliminaires – un résultat sans précédent qui a attiré les louanges des autres équipes – une défaite contre l’Espagne lors des quarts de finale a mis un terme à ce cycle olympique. John résume ainsi la déception que l’équipe ressent encore : « Nous étions à un but de nous qualifier. Même si cela nous brise le cœur, nous trouvons tout de même cela extrêmement positif que nous étions si près de nous qualifier pour les Jeux olympiques. »

Le futur demeure prometteur malgré tout. « Cette équipe est la meilleure que nous ayons eue à ce jour », a affirmé Robin. « Nous n’avons jamais eu une équipe de cette qualité auparavant; nous formons assurément le meilleur groupe », a ajouté John. « Notre équipe sait depuis quelque temps que nous pouvons accomplir des merveilles. L’équipe du Canada a été, et continue d’être, une excellente rivale dans le sport du water-polo. »

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Tanya Dubnicoff à la tête la prochaine génération de cyclistes

Tanya Dubnicoff est une championne mondiale de cyclisme, elle est détentrice d’un record mondial et triple médaillée olympique, en plus d’avoir remporté une médaille olympique à titre d’entraîneuse de cyclisme. Elle est l’une des cyclistes les plus décorées de l’histoire du Canada, et elle travaille maintenant auprès de cyclistes en devenir à titre de responsable du développement des athlètes au Centre de cyclisme de l’Institut canadien du sport de Calgary.

Elle enseigne des programmes de cyclisme pour les athlètes en développement et les athlètes de haut niveau dans les disciplines de vélo de route, vélo sur piste, vélo de montagne, de cyclo-cross et de paracyclisme. Tanya affirme que son programme est unique en raison de l’atmosphère de groupe, des étapes de développement appropriées pour le sport, ainsi que de l’environnement d’entraînement supervisé pendant toute l’année. « Nous prenons en considération le bien-être des athlètes pour leur entraînement et leur développement. »

Ce nouveau poste d’entraîneuse est parfait pour Tanya. En 1995, alors qu’elle était une athlète, elle a déménagé de Winnipeg à Calgary afin de devenir membre du Centre national du sport, maintenant connu sous le nom ICS Calgary. Nouvellement entraîneuse à l’ICS Calgary, Tanya affirme qu’accepter ce poste « est comme rentrer à la maison, avec le confort de la familiarité. Il y a tellement de gens qui font de Calgary un environnement d’entraînement exceptionnel, notamment le personnel de l’Anneau olympique et de l’ICS Calgary. C’est quelque chose que vous ne pouvez pas comprendre si vous n’êtes pas issu de cet environnement d’entraînement. Il y a une grande variété de personnes talentueuses qui veulent réussir et qui reçoivent tout ce dont elles ont besoin pour y parvenir. Il n’existe aucun autre endroit comme celui-ci. »

Tanya est particulièrement enthousiaste envers le programme de développement en cyclisme pour les jeunes de 7 à 13 ans. Le programme consiste à offrir un entraînement à des cyclistes non handicapés et handicapés et vise à promouvoir la culture de l’activité physique tout en enseignant aux jeunes des habiletés et des connaissances en matière de cyclisme. Le programme vise l’atteinte des objectifs individuels, que ce soit de participer à des compétitions ou de simplement faire des promenades avec la famille et les amis.

Tanya est heureuse de représenter un programme de cyclisme bien établi et qui connaît beaucoup de succès depuis sa création en 1998. Elle affirme : « En étant entraîneuse à l’ICS Calgary, j’ai la possibilité de continuer de faire partie d’une importante communauté de cyclistes. Les athlètes disposent de nombreuses occasions de nos jours. Par exemple, un entraînement ultra-secret qui était autrefois réservé à l’élite est maintenant mis en œuvre en tant que pratique gagnante en matière d’entraînement pour les jeunes. Cela est fascinant et il y a tellement de possibilités. Je trouve cela exaltant, c’est ma passion! »

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les programmes de cyclisme, visitez le site Web http://csialberta.ca/athlete-development/cycling-program.

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Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler

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